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"J'ai du glyphosate dans les urines... Et toi ?"

C'est le titre de la campagne choc lancée il y a plus d'un an maintenant en Ariège et qui s'étend désormais à plus de 70 départements. Les organisateurs proposent d'effectuer des analyses d'urines devant huissiers, puis de déposer plainte devant le TGI contre l'Etat. Une démarche qui plait. Plus de 5000 personnes ont déjà fait tester leurs urines.

Un contrôle anti-dopage (photo d'illustration) - (FRANCK FIFE / AFP)

Reportage à Toulouse, Christine Bouillot a pu assister à la dernière campagne de prélèvement mardi, au petit matin

 

"On va vous donner un bocal... Vous pourrez faire pipi dedans, il y aura un huissier"

Âgé de 38 ans, ce passant veut savoir si son corps stocke du glyphosate. "A t-on le choix ou non d'avoir ces produits dans notre corps". La démarche aboutit à une plainte collective. C'est ce qui a motivé Anne-Laure, "très contente d'apporter [sa] pierre à l'édifice, d'en venir au légal et au juridique pour faire bouger les choses, c'est un vrai levier d'action".

 

"Et pourtant, je mange bio"

 

Marie-Noëlle s'étonne de son taux de 2, alors qu'elle "mange bio, évite les pesticides". Elle soupçonne les salades en sachet, qu'elle ne lave pas. "A creuser". 5400 personnes ont fait analyser leurs urines à ce jour. La quasi-totalité a porté plainte.

"Cela aurait moins marché sans la plainte. Cela permet de mettre un jalon à destination des pouvoirs publics en leur disant qu'on n'est pas d'accord avec ça" - Damien, militant et organisateur de cette opération 

 

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