"J’ai juste entendu ‘Patrick Balkany libéré’, j’ai giclé de mon fauteuil"
Isabelle Balkany est venue accueillir son mari dès l’annonce de sa remise en liberté : "j’ai juste entendu ‘Patrick Balkany libéré’, j’ai giclé de mon fauteuil, je suis partie comme une folle et voilà" explique-t-elle aux journalistes venus en nombre pour l’occasion. "Mais vous savez, on est en France, il y a toujours des petites formalités administratives."
L’attente est longue, mais aux côtés des journalistes le temps passe vite. Ce sont eux qui donnent les dernières informations à Isabelle Balkany sur les conditions de la libération de l’ancien maire de Levallois, sujet à contrôle judiciaire. Il doit notamment pointer toutes les deux semaines à la gendarmerie près de sa résidence à Giverny, ce qui n’inquiète aucunement Isabelle Balkany : "en plus, les gendarmes dans l’Eure sont très charmants. Ce sont les gendarmes du petit patelin d’à-côté."
"Je vais m’occuper de lui, je vais le border et je vais le câliner"
L’euphorie, chez Isabelle Balkany, est palpable : "je suis en train de me demander si c’est le plus beau jour de ma vie ou si le plus beau jour de ma vie c’était il y a 44 ans quand je l’ai épousé."
Le couple ne se retrouvera toutefois dans les faits qu’à l’abri des regards et des caméras, avec un programme déjà tout prêt pour la soirée : "tous les deux avec nos toutous, je vais m’occuper de lui, je vais le border et je vais le câliner." La voiture de Patrick Balkany ne s'arrêtera pas plus que le temps nécessaire à une simple photo.