Le pouvoir d'achat des Français va en prendre un coup. Dès jeudi, les prix du gaz vont augmenter de 1,3 % et ceux des péages d'autoroutes vont s'élever de 0,87 % à 2,4 % selon les réseaux.
Une hausse qui résulte principalement du gel des tarifs décidé par Ségolène Royal en 2015 et qui a le don d'agacer les automobilistes. En 10 ans, les péages auront augmenté de 20 % en France. Pour Claude, cette nouvelle augmentation est incompréhensible : "Je prends l’autoroute tous les ans pour partir en vacances et, à chaque fois, le budget augmente. En plus, il y a toujours des travaux, on est toujours limités."
"Quelque part, les autoroutes sont des concessions qui sont déjà amorties, donc indexer la hausse sur l'inflation, c'est un peu aberrant", dénonce Marc.
Pour d'autres, cette majoration n'a qu'un seul but, faire toujours plus de bénéfices sur le dos des automobilistes : "Je pense que c'est une pompe à fric, que c'est fait exprès pour récupérer un peu de monnaie, mais que concrètement, ça ne va pas changer grand-chose. Si ça permet de financer des infrastructures, encore, mais sinon, je ne vois pas l'intérêt de cette augmentation."
"Je trouve que c'est scandaleux, parce qu'on a payé pour les autoroutes et, maintenant, on engraisse des sociétés privées", dénonce un autre.
Autre modification qui sera effective au 1er février, l'aide à l'achat d'un vélo à assistance électrique versée par l'État sera plus difficile à avoir. Il faudra remplir des conditions précises, comme être majeur, domicilié en France et ne pas être imposable sur le revenu en 2017. De plus, un plafonnement a été mis en place concernant la subvention.
Propos recueillis par Valentin Chenard pour Sud Radio