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Grève dans l’Éducation nationale : quelles sont les raisons de la colère ?

Pourquoi une grève dans l'Éducation nationale ? Christophe Lalande, secrétaire fédéral de la Fédération Nationale de l’Enseignement de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière (FNEC FP-FO), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 23 septembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Jean-Michel Blanquer dans la ligne de mire des syndicats de l'Éducation nationale. (Stéphane de Sakutin).

Grève dans l’Éducation nationale : "Le pouvoir d’achat des enseignants a baissé de 20% ces dernières années"

Pourquoi cette grève dans l’Éducation nationale ? "Elle est essentiellement centrée autour de trois points, détaille Christophe Lalande, secrétaire fédéral de la Fédération Nationale de l’Enseignement de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière (FNEC FP-FO). La question des postes, celle des salaires et celle des attaques statutaires que mène le ministre, notamment au travers du Grenelle de l’Éducation."

Sur les salaires, que réclament les syndicats enseignants ? "La revalorisation touche un nombre extrêmement limité de personnels et ne répond pas aux revendications, explique le syndicaliste. Le constat est que le pouvoir d’achat des enseignants a baissé de 20% ces dernières années. Par ailleurs, "les AESH, qui accompagnent les élèves en situation de handicap, sont toujours en-dessous du seuil de pauvreté. Ce qui est inacceptable."

Grève dans l’Éducation nationale : "Un management comme ce que l’on a connu à France Télécom"

Quid des attaques contre le statut ? "Il y a, à travers le Grenelle et d’autres mesures, une volonté de remettre en cause le statut de fonctionnaire d’État des enseignants, qui garantit le cadre national et l’égalité de traitement des usagers. Nous avons un certain nombre de mesures qui s’articulent. La plus connue est le Bac, qui met en place une inégalité de traitements entre les élèves. La contractualisation se développe à grand pas, avec la réforme du concours."

"Il y a également de nombreuses autres mesures, détaille Christophe Lalande, qui nous font aller vers un nouveau management de l’Éducation nationale. Un peu comme ce que l’on a connu à France Télécom. La dernière annonce en date d’Emmanuel Macron à Marseille : c’est l’explosion totale du statut. 50 expérimentations différentes dans les établissements, avec des directeurs qui deviendraient des PDG de mini-entreprises. Ce n’est pas cela qui va garantir la qualité de l’éducation pour les élèves."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.


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