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Gilles Dixsaut : "à Lubrizol, on ne sait pas ce que les stocks sont devenus en brûlant"

Alors que la préfecture de Seine-Maritime a publié la liste des produits chimiques présents dans l’entrepôt de l’usine Lubrizol de Rouen, qui a brûlé le 26 septembre 2019, nous avons appelé Gilles Dixsaut, médecin et président du Comité national contre les maladies respiratoires, pour la commenter.

L'usine Lubrizol, à Rouen, a brûlé le 26 septembre 2019 au petit matin.

Gilles Dixsaut était l’invité de l’émission "C’est à la une" le 2 octobre 2019 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

Les produits de combustion concentrent les interrogations

"Les produits qui ont brûlé sont dangereux pour certains d’entre eux. Il y a un certain nombre de produits qui sont dangereux pour l’environnement et d’autres qui sont dangereux au contact car ils sont irritants pour la peau. Pour chacun des produits il y a une liste de dangers", a déclaré Gilles Dixsaut.

Mais la liste des produits en elle-même ne suffit pas aux médecins pour se prononcer sur leur dangerosité. "La liste, c’est un chose. Ce qui représente un risque, ce ne sont pas les produits eux-mêmes mais ce qu’ils sont devenus en brûlant. Et ça, on n’a aucune donnée là-dessus. C’est un travail qui ne peut être mené que par une expertise toxicologique", a estimé Gilles Dixsaut.

 

Lubrizol : pas de dioxines a priori

"Je n’ai pas trouvé de produits chlorés. S’il n’y a pas de produits chlorés, cela veut dire que, probablement, il n’y a pas de dioxines. Par contre, il y a des hydrocarbures lourds, ce qui explique ce panache de fumée épais qu’on a vu", a conclu Gilles Dixsaut.

 

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