Une mesure de "désautomobilisation" de la ville de Bordeaux
Après Fontainebleau depuis 2003, Lorient depuis 2009, et dans le sillage de la Ville de Paris qui souhaite étendre le 30 km/h à 90% de son territoire d'ici 3 ans, Bordeaux a adopté elle aussi la mesure : à l’exception des grands axes, tout Bordeaux sera limité à 30 km/h, et ça ne fait pas plaisir à tout le monde. "Il y a des rues où ça doit se justifier, de passer tout Bordeaux à 30 à l’heure, c’est une connerie ! Ça va faire des bouchons monstres", s’indigne un Bordelais au micro de Christophe Bernard de Sud Radio.
Mais du côté de l’hôtel de ville, la mesure est pleinement assumée et s’inscrit dans la continuité d’une politique urbaine de "désautomobilisation". Pour Jean-Louis David, adjoint au maire de Bordeaux, "c’est une volonté politique assumée. En mettant des zones 30, c’est permettre à chacun de mieux vivre dans le périmètre dans lequel il est. L’objectif est vraiment d’apaiser la ville et de la dépolluer".
Le passage de 50 à 30 km/h est une bonne mesure pour beaucoup de Bordelais
Pour beaucoup de Bordelais, c’est une bonne mesure : "Dans la rue Mouneyra, qui est en zone 30 depuis déjà pas mal de temps, les gens s’arrêtent, laissent la priorité, et laissent surtout traverser les piétons. Je trouve que c’est très bien", explique un riverain à Christophe Bernard.
Le passage de 50 à 30 km/h dans toutes les rue du centre ville de Bordeaux s’appliquera d’ici 2020.
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