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Gel dans les vergers : "La solution pour sauver nos cultures, c'est l'eau"

La nuit du 4 avril, le gel a encore fait des ravages dans les vergers et les champs. Le bilan complet de cet épisode, qui a duré plusieurs heures, n’est pas encore connu mais il est déjà catastrophique pour les fruits à noyaux dans plusieurs départements producteurs. Comme en Lot-et-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne pour le secteur de la prune. Les agriculteurs ont tout tenté pour sauver les bourgeons. Et comme pour la sécheresse l’été, certains voudraient pouvoir utiliser plus d’eau.

Gel
Le pire épisode de gel en France depuis 1947 pour un 4 avril. © AFP

Le gel a fait des ravages dans les vergers du Tarn-et-Garonne. Reportage à Cazes-Mondenard de Christine Bouillot pour Sud Radio.

 

Gel dans les vergers : "Les fruits sont morts..."

36 heures sans dormir pour Jérôme Capel et encore des discussions avec l'un de ses ouvriers agricoles pour trouver une parade. "On regarde ce qui n'a pas marché et on essaie de trouver des solutions pour que la prochaine fois on aille plus vite". L'épisode de gel a été intense, surtout dans la nuit de samedi 2 au dimanche 3 avril. Les pruniers n'ont pas résisté. "La nuit de samedi a été tellement intense en froid que la méthode qu'on utilise n'a pas été efficace. Les fruits sont morts..." se désole-t-il.

"Les conséquences d'un gel comme ça, c'est qu'on ne pourra pas équilibrer nos budgets. L'équilibre financier et la trésorerie de l'exploitation sont compromis. À partir de là on est obligés de faire appel à l'État ou de le solliciter sous diverses formes pour traverser ces épisodes. Mais c'est sans fin..."

 

"La solution c'est l'eau, la seule méthode qui nous permette de sauver nos cultures"

Partout dans le département du Tarn-et-Garonne, on peut voir des bougies et des appareils de chauffage. Des tas de foin en feu mais aussi des systèmes d'arrosage. "Nous devons avoir recours à l'eau plus facilement", estime Jérôme Capel. "La solution c'est l'eau". "C'est très efficace, assure-t-il. Sur des gels comme on vient de traverser, c'est la seule méthode qui nous permette de sauver nos cultures."

"Quand l'eau se transforme en glace, ça libère de l'énergie qui va maintenir l'ensemble du cocon à 0 degré, explique Jérôme Capel. À partir de là, lorsque le cocon va dégeler avec le soleil en journée suivante, le fruit ou la fleur ont été protégés".

En 4 ans, ce sont ici pas moins de 19 épisodes de gel intense auxquels les producteurs ont dû faire face.

Aurélie

 

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