En ce début d'année 2022, Élisabeth Lévy est revenue sur l'accrochage du drapeau européen sous l’arc de triomphe, à la place de celui de la France. Évidemment, cela n'a pas plu à tout le monde et surtout pas à Élisabeth.
Emmanuel Macron inaugure l’année et sa présidence avec une gaffe magistrale qui relève littéralement de la cancel culture. Beaucoup de gens ont considéré que les deux drapeaux sous l'arc de Triomphe auraient dû être côte à côte. Eh bien, ils se trompent. Il n'y a pas de nation européenne. Qui irait mourir pour la bannière étoilée de l’UE ?
Effacer le drapeau français d’un des monuments les plus symboliques de notre histoire est évidemment une insulte aux 1,4 million de soldats morts pour la France représentés par le soldat inconnu.
Tout ça a été redoublée par les noms d’oiseaux adressés par les macronistes et autres européistes à tous ceux qui se sont étranglés de rage. Ce sont des "enfantillages", selon Jean-Michel Aphatie. "Nationalistes" de tout poil selon Glucksman. Dumontet fait la leçon à Pécresse en la tutoyant comme si elle avait 10 ans….Bref, les élites mondialisées et fières de l’être se déchaînent contre les ploucs patriotes.
Si on est en paix, c’est grâce à l’Europe tout de même, non ?
Ah, votre boule de cristal vous a dit que si on n’avait pas fait l’Europe, on aurait fait la guerre ? Avec des "si" on mettrait Paris sous cloche d’ailleurs. C’est d'ailleurs ce qu’on fait déjà mais je m’égare.
C'est une initiative symbolique, mais de quoi ? De la vérité du macronisme. C'est de l'idéologie post-nationale. Il veut déconstruire l’histoire de France. Sous prétexte que les Allemands sont nos alliés (et des alliés bien hégémoniques), on veut oublier qu’ils ont été largement responsables des deux guerres qui ont ravagé l’Europe. Le 8 mai, on ne commémore plus la victoire mais la fin de la guerre.
Emmanuel Macron veut instrumentaliser l’Europe dans sa campagne. Il continue à chanter l’air de "Je vais changer l’Europe" auquel personne ne croit. Il faut lui reconnaître une chose : l'idéologie est plus forte que l’électoralisme. Mais cela témoigne aussi de sa méconnaissance des Français. C'est un mépris du patriotisme qui est la grande richesse des plus pauvres à qui on fait des leçons de maintien. Non seulement c'est une faute morale mais une faute politique.