"L'épuisement professionnel provoque aussi des troubles cognitifs"
Les personnes souffrant de troubles cognitifs sont encore les mal-aimés ou les mal-compris du système de santé français, avec bien souvent, des diagnostics tardifs, qui retardent d'autant la prise en charge. Il faut en moyenne deux ans pour qu'un diagnostic soit réalisé et arrêté.
Le réseau Aloïs, association reconnue d'intérêt général, propose, hors les murs de l’hôpital, l’accès à un diagnostic rapide, précoce et accompagné pour toute personne, de l’enfant à la personne âgée, souffrant de troubles cognitifs. Sa directrice était l'invitée de Cécile de Ménibus mercredi 10 octobre sur Sud Radio.
"Les troubles cognitifs, cela touche trois types de populations. Les personnes âgées évidemment, mais aussi des adultes jeunes, par exemple à la suite d'un traumatisme crânien, ou d'une situation d'épuisement professionnel. Cela provoque des troubles cognitifs, des pertes de mémoire, et c'est très important de les évaluer tôt. Nous recevons aussi des enfants, des ados, avec des difficultés scolaires et des troubles attentionnels" explique Séverine Denolle.
Les consultations du réseau Aloïs sont payantes, mais les tarifs sont établis en fonction des ressources de la personne qui consulte. Le but est de rendre ces consultations accessibles au plus grand nombre, car le bilan cognitif qu'elles permettent d'établir ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale.
Les consultations peuvent également depuis quelques années être réalisées à distance, en visio-conférence. Plus d'informations en cliquant ici.
Retrouvez "La vie en vrai" du lundi au vendredi à 6h50 sur Sud Radio, dans la matinale présentée par Cécile de Ménibus.
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