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Des téléphones portables jugés dangereux retirés du marché

Par La Rédaction

Après les 90.000 exemplaires d’un modèle produit par Orange, en avril, l’Etat vient de retirer du marché un autre téléphone portable. En cause, le taux, supérieur aux normes, d’ondes électromagnétiques émises par ces modèles, potentiellement dangereux pour la santé humaine. Trois autres téléphones ont dû subir des corrections de la part de leurs constructeurs.

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Il y a un an, déjà, Le Lanceur révélait le scandale dit du "Phonegate". Des téléphones portables qui rayonnent trop fort et sont dangereux pour la santé. Commercialisés en France, une bonne partie des téléphones portables sur le marché émettent trop d'ondes électromagnétiques et dépassent le taux accepté. Des ondes mesurées en débit d'absorption spécifique (ou DAS), classées comme cancérogènes possibles par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Et encore, les mesures effectuées par l'ANFR ne sont pas faites avec un téléphone au contact de l'oreille. Quand on effectue les mesures au contact, neuf téléphones sur dix dépassent les normes, allègrement pour certains. Médecin lanceur d’alerte, Marc Arazi, qui se bat depuis deux ans pour que l’ANFR publie ces mesures et que la législation soit modifiée, dénonce “cette hypocrisie sur les règles et les normes” et la “pseudo-conformité des téléphones mesurés”.

Des biais qui rapprochent ce Phonegate d’un scandale industriel à la Volkswagen, estime Marc Arazi.

Pourtant, même dans ces conditions avantageuses, certains modèles émettent trop d’ondes. Au point d’être épinglés par l’ANFR, qui a retiré au mois d’avril un premier modèle de téléphone du marché. Un modèle peu connu mais détenu par 90.000 utilisateurs en France, tout de même.

Trois constructeurs ont ainsi été mis en demeure d’effectuer les modifications nécessaires. Les correctifs ont été apportés via une mise à jour envoyée aux utilisateurs. Sorte de chirurgie numérique à distance. Les Alcatel PIXI 4-6’’, Echo Star Plus et Huawei Honor 8, que nous avions classés parmi les plus dangereux du marché, ont ainsi pu rester sur les étals.

La société Neffos, qui produit le NEFFOS X1 TP902, dont Le Lanceur annonçait également la non-conformité il y a un an, n’a pas eu cette joie. Ce modèle a également été retiré du marché. Neffos a été mise en demeure d’effectuer des correctifs sur son modèle, à la suite de contrôles non conformes du DAS. Mais l’entreprise a finalement préféré renoncer. 

Retrouvez toute l'enquête sur le scandale du Phonegate sur le site Lelanceur.fr

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