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Défilés du 1er mai : une violence extrême dans les rues

Par Jean Baptiste Giraud

Les violences qui ont émaillé les défilés du 1er mai, notamment à Paris, ont atteint un niveau tout simplement inédit.

Nouveau rebond de la contestation de la réforme des retraites le 1er mai. Mais des violences ont encore une fois émaillé les défilés.

Une violence inédite pour un 1er mai

Selon Gérald Darmanin, 406 policiers et gendarmes ont été blessés, dont un gravement brûlé par un cocktail molotov. "Hier, nous avons encore vécu des scènes de violence inacceptables, estime Renaud Mazoyer, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance Police Nationale. Notre collègue est toujours à l’hôpital, avec les mains et le visage qui ont été brûlés au deuxième degré. La tenue ignifugée protège le corps."

Autant de blessés du côté des forces de l’ordre un 1er mai, est-ce déjà arrivé ? "Un 1er mai, non. Au cours du mouvement des Gilets Jaunes, oui. La fête du travail est devenue une journée internationale de la violence, l’épicentre de la contestation radicale. En termes d’interpellation, il y en a eu 90 à Paris, 200 dans toute la France. Les violences ont été extrêmes, de véritables tentatives d’homicides."

 

Près de 2.000 black blocs à Paris

À cela s’ajoutent 200 blessés côté manifestants, dont 30 sévèrement touchés. "On est obligé de répondre à une violence extrême par les moyens et la force proportionnés. Malheureusement, cela engendre des blessés des deux côtés." Comment expliquer ce regain de tension ? A-t-on sous-estimé la présence des Black blocs ? "Les services de renseignement ont fait un excellent travail. On savait que cela allait être une journée très compliquée sur le terrain. Nous avons recensé à peu près 2.000 éléments radicaux venus de tous pays sur Paris, notamment d’Allemagne et d’Italie, 4.000 en France."

"On demande une nouvelle loi anti-casseurs. Celle qui a vu le jour en 2019 est incomplète, estime Renaud Mazoyer, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance Police Nationale. Il faut créer un fichier national des auteurs de violences en manifestation, avec des peines complémentaires d’interdiction de manifester en cas de condamnation." Les drones ont-ils eu un effet dissuasif ? "Ce n’est pas un outil fait pour dissuader, mais de renseignement et d’enquête. Cela permet aux forces de savoir où se positionner tactiquement."

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