Dans la ville de Wuhan règne un climat apocalyptique selon Nicolas Duye, Français qui travaille sur place:
"Dans le centre, tout est désertique. Les boutiques ferment. Il y a même des gens qui pilleraient les magasins pour faire des provisions de nourriture, de masque. Ils sont en rupture de gel pour se laver les mains. On a vu passer des ambulances avec des gens habillés comme des cosmonautes. C'est assez spécial à vivre".
"On a perdus trois kilos""
Sa femme, sa fille et lui subissent de nombreux contrôles:
"On a rapidement été un peu cloisonnés, à rester dans notre hôtel. On se languit que la situation puisse de débloquer, car tout le pays est bridé. C'est compliqué, on peut attraper le virus par pas mal de moyens dont la nourriture, donc on se méfie vraiment. On est cantonnés à manger des noodles en boîte et quelques fruits qu'on arrive obtenir. On a perdu environ trois kilos chacun en quatre jours, on se sent un peu affaiblis."
Contrôles permaments
Sébastien Spaeth est le directeur de l’école française de Wuhan. Il a réussit à quitter la ville avant qu’elle ne soit mise en quarantaine… Sa femme, sa fille et lui subissent de nombreux contrôles.
"Ce qu'on vit, c'est des vérifications régulières de localisation. Mon épouse est chinoise, donc pour elle c'est plus facile. Elle répond aux autorités chinoises quatre ou cinq fois par jour. A l'instant, elle vient de raccrocher. Elle était avec un médecin qui lui demandait comment nous allions. Voilà ce que nous vivons: on ne se mélange pas, on ne rencontre surtout pas les gens qui viennent de Wuhan. Là, on est à 1200 km de Wuhan mais tout le monde porte un masque dans la rue: c'est une obligation gouvernementale, sous peine d'amende"