Un nouveau variant du Covid-19 a été détecté en France depuis quelques semaines. Un descendant du très contagieux Omicron, repéré d’abord à Hong-Kong où l’on a constaté une recrudescence de cas de Covid-19. Une hausse du nombre de cas et de décès.
Covid-19 : "encore des capacités de mutation"
Au moins quatre cas ont été signalés en France. "Cela montre que le virus n’a pas encore cessé de nous étonner, réagit le professeur Yves Buisson, médecin biologiste et épidémiologiste. Il a encore des capacités de mutation. Il continuera, chaque fois qu’il le peut, de muter pour s’adapter et refaire des apparitions ça et là."
A-t-on des craintes quant à sa dangerosité ? "Nous n’avons pas encore assez d’éléments pour craindre une plus grande virulence, qu’il soit plus dangereux pour les gens qu’il affecte. Il est probablement bien parti pour remplacer les variants qui prolifèrent depuis quelques années."
Covid-19 : faut-il s’inquiéter du nouveau variant détecté en France ? : "Le Sars-CoV-2 ne disparaîtra pas, il s'adapte, il mute. Il faut inciter les personnes à risque à se faire vacciner", selon Pr Yves Buisson, médecin biologiste et épidémiologiste #GrandMatin… pic.twitter.com/jhKQ8Xmgx7
— Sud Radio (@SudRadio) May 27, 2025
Un variant en cours d’évaluation
"Il est beaucoup plus équipé, résume le professeur Yves Buisson, médecin biologiste et épidémiologiste. Il possède trois mutations, notamment une au niveau de la protéine Spike qui lui permet de s’accrocher à nos cellules. Cela lui donne un avantage pour devenir le variant dominant. Est-ce pour autant que l’on va avoir un grand pic épidémique et de nombreuses hospitalisations ? J’espère que non, mais on ne peut pas l’écarter non plus."
"L’OMS le qualifie de variant en cours d’évaluation. Il est très surveillé par tous les laboratoires du monde, au cas où il deviendrait un variant préoccupant. Le Sars-Cov2 ne disparaîtra pas, comme le virus grippal. Il ne faut pas paniquer, mais avoir une surveillance attentive. La couverture vaccinale a été négligée pour les personnes à risque, de plus de 65 ans ou ayant une comorbidité. Que les personnes à risque aillent se faire vacciner."
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