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Après Gloria, "pour la première fois de ma vie, je suis réfugié climatique"

Une semaine après le passage de la tempête Gloria, voici le temps des réparations et des assurances. Le passage de la tempête, la semaine dernière, a provoqué des crues importantes, mais heureusement sans faire cette fois de victimes ni de blessés. Mais ces épisodes de fortes pluies s’enchaînent dans ces régions. Et dans les deux départements, l’heure est au nettoyage et aux questions.

Une plage à Argelès-sur-Mer. (RAYMOND ROIG / AFP)
Reportage Sud Radio de Christine Bouillot

 

Comme à chaque crue, des milliers de mètres cube de déchets et de bois s'entassent sur la plage de Fleury. Un triste spectacle à chaque fois, constate ce passant:

"C'est presque une forêt sur la plage. Cela fait mal de voir autant de déchets et de pollution sur les côtes"

 

Outre le nettoyage, reste le constat amer pour Nicolas. Pendant l'alerte rouge, il a du quitter sa maison de Torreilles: "Pour la première fois de ma vie, je suis réfugié climatique. C'est une réalité, ça ne se passe pas que chez les autres !"

La crue la semaine dernière

Parkings perméables

Rester ou partir? Mais pour aller où, se demande Isabelle, locataire: "quand on y habite depuis 23 ans, on y tient, à nos maisons". Pour les élus, ces catastrophes à répétition posent des questions d'aménagement du territoire, d'intérêt écologique et de pression démographique. "De nouvelles façons de construire", explique Hélène Malé, maire de Claira:

"Quand on fait des parkings: rendre quand-même le parking perméable, qu'il puisse avaler l'eau de pluie" - Hélène Malé

Rien que dans les Pyrénées-Orientales, un habitant sur deux vit aujourd'hui en zone inondable.

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