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Affluence dans les salons de coiffure par crainte du dérapage capillaire

Derniers coups de ciseaux avant un troisième confinement? Les clients affluent dans les salons de coiffure. Ils se préparent à une hypothétique fermeture des commerces considérés comme non-essentiels. Pas questions de revivre le cauchemar capillaire du premier confinement. Dans certains salons, les clients se bousculent pour avoir un rendez-vous.

(FRANCK FIFE / AFP)
Reportage Sud Radio de Grâce Leplat

 

Les cheveux mouillés, Jean-Marc vient de s’installer devant le miroir.

"Si jamais ça confine, j'aurais les cheveux courts pour les quelques semaines de confinement qui s'annoncent... On commence à être de plus en plus habitués, donc on anticipe le coup..."

 

Pour le moment, aucune certitude d’un confinement, mais Emmanuel Macron devrait s’exprimer ce week-end. Sacha, gérant du salon de coiffure, va "prendre les choses comme elles viennent, profiter pour m'en reposer..." Mais en attendant une éventuelle fermeture forcée, "on est pas mal sollicités... Cela n'arrête pas: le téléphone non-stop, les clients essayent de s'organiser pour avoir une coupe nickel en cas de confinement." Eviter les catastrophes capillaires du printemps dernier mais aussi faire le plein de relations sociales: "Les gens viennent aussi pour vous, pour parler: c'est un métier d'échange, une confiance. C'est vrai que c'est très agréable: avec les couvre-feu etc, c'est un des rares trucs qui ressemble à la vie d'avant, donc un en profite un peu."

 

"On doit être reconnus comme un métier essentiel"

Ce lien, Christophe Doré veut le préserver… Il est le président de l’union nationale des entreprises de coiffure: "On le voit bien, cette souffrance des clientes quand elles ne pouvaient pas venir chez nous. L'ambiance, la relation... On doit être reconnus comme un métier essentiel."  Les syndicats demandent qu’en cas de confinement, les salons de coiffure restent ouverts, en plus d’un soutien financier de l’Etat pour faire face au manque de clients.

 

"On est en pleine euphorie depuis lundi. Cela va peut-être sauver le mois de janvier... Sans aides pour sauver les meubles, il y aura de la perte." - Christophe Doré, président de l'Union nationale des entreprises de coiffure

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