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À Port-Lauragais (Aude), les vacanciers ont hâte de souffler après une année chargée

Par Benjamin Jeanjean

Prenez la parole sur Sud Radio. Ce matin, Christine Bouillot était sur l’aire de repos de Port-Lauragais, entre Carcassonne et Narbonne, pour évoquer les premiers départs en vacances avec les juillettistes.

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Grandes vacances 2017, c’est parti ! Alors que Bison Futé annonce un week-end très chargé sur les routes de France, Sud Radio est allé rencontrer les vacanciers du mois de juillet sur l’aire de repos de Port-Lauragais entre Carcassonne et Narbonne (Aude), une aire très prisée de l’autoroute A61 reliant l’Atlantique et la Méditerranée. "Avec toute l’actualité, les problèmes personnels, on a besoin de recharger les batteries. Ça va nous faire du bien", indique Jocelyne, en route vers Marseille avec son mari Jean.

Même son de cloche du côté de Laurent, en route pour l’Espagne avec sa femme et ses deux enfants. "On sature un peu, avec la présidentielle, tout ça… La télé, la politique, les élections, il y en a marre. Donc là, on va vraiment faire un break !", promet-il.

Les touristes étrangers ont également leur mot à dire sur cette année politique très chargée en France. C’est du moins le cas de Viviane, de nationalité belge. "Nous, on aime bien la France d’Emmanuel Macron. On avait un petit peu peur des changements, et puis quand on a vu que c’était M. Macron, c’était mieux !", sourit-elle.

La politique jamais très loin, même en vacances...

Mais même en vacances, la politique n’est jamais très loin. En chemin vers des vacances en Corse, via Marseille, Christine a presque de la compassion pour les hommes et femmes politiques qui continuent de travailler aujourd’hui. "J’ai l’impression que tous ces messieurs-dames ne vont pas avoir beaucoup de vacances. Ils vont devoir bosser pas mal pour tout nous sortir à la rentrée", indique-t-elle. Un peu plus loin, à l’ombre, Jean-Claude et Marie-Paule, un couple de retraités, ne sont pas insensibles aux premières annonces d’Emmanuel Macron. "Nous les retraités, on nous traite de gens heureux maintenant, peut-être un peu trop par rapport au reste de la population. On risque de le payer, j’ai l’impression", déclare Jean-Claude. "Côté négatif, on nous augmente la CSG. Et côté positif, on va peut-être évoluer sur la PMA !", ajoute Marie-Paule.

Retrouvez ici l’intégralité du reportage de Christine Bouillot dans le Grand Matin Sud Radio

Réécoutez également l’interview de Michel Wieviorka, sociologue et président de la fondation maison des sciences de l’homme

 

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