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À Nimes, "il n’y avait pas cette ambiance des dimanches d’avant-fête"

Paul Giudicelli, président de l'association Cœur de Nîmes et directeur du magasin La Cité, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 30 novembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Les magasins ont été autorisés à rouvrir à partir du 28 novembre, après des semaines de fermeture en raison du coronavirus (Philippe Lopez / AFP).

Tous les commerces ont rouvert samedi : comment se passe la reprise ? Comment les commerçants se remettent de ce week-end de réouverture ? À Nîmes, les clients ont-ils été au rendez-vous ?

 

"Cela n’a pas été un samedi extraordinaire"

"Le samedi, on peut dire que oui il y a eu un peu de monde, estime Paul Giudicelli, président de l'association Cœur de Nîmes et directeur du magasin La Cité. On espérait un peu plus. Certains ont mieux travaillé que d’autres, mais cela n’a pas été un samedi extraordinaire." Une certaine crainte subsisterait-elle ? "C’est un cumul de problèmes. Déjà, nos amis cafetiers et restaurateurs sont absents. Ils font partie de l’ambiance économique du centre-ville. Il y a aussi certainement des clients encore sur leurs gardes, pas encore prêts à venir."

Comment s’est passé le dimanche, l’ouverture dominicale étant autorisée jusqu’aux fêtes de fin d’année ? "Cela n’a pas été terrible dans le centre-ville. Nous avons fait un dimanche plutôt passable, juge Paul Giudicelli. Quelques commerces ont travaillé, mais il n’y avait pas cette ambiance des dimanches d’avant-fête."

 

"Les gens sont dans la rue, pas forcément dans les magasins"

Se sont-ils adaptés au protocole sanitaire, et ont-ils pu respecter la fameuse jauge ? "Ce n’est pas très compliqué, c’est une petite règle à faire. Nous avons été aidés par un kit distribué par la mairie de Nîmes. Cela nous a permis de faire respecter les règles de distanciation, explique le président de l'association Cœur de Nîmes. Le gel a été fourni par la ville. Cela n’a pas changé grand chose. Nous avons continué notre travail comme nous savons le faire."

"Il y a eu de l’influence, mais si les gens sont dans la rue, ils ne sont pas forcément dans les magasins." Craint-il que les habitudes du confinement, l’achat par le Net, se poursuive ? "On l’a constaté l’an dernier à la même époque, avec tous les problèmes sociaux rencontrés. Le numérique devient un concurrent de plus en plus sérieux. Certains savent mieux gérer cette forme de communication, mais nous ne sommes pas au niveau de tels concurrents."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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