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1.600 réfugiés ukrainiens accueillis à bord d'un ferry à Marseille

À Marseille, un ferry va servir de centre d’accueil pour les réfugiés ukrainiens. Un véritable hôtel flottant où vont pouvoir loger jusqu’à 1.600 personnes. C’est la compagnie Corsica Linea qui met le navire à disposition pour quelques mois.

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Corsica Linea accueillera à bord de son ferry 1.600 réfugiés ukrainiens. © AFP

Le "Méditerranée" de la Corsica Linea peut héberger jusqu’ à 1.600 réfugiés ukrainiens. Reportage à bord de Lionel Maillet pour Sud Radio

 

1.600 réfugiés ukrainiens accueillis à bord d'un ferry de la Corsica Linea

À bord de ce ferry blanc et rouge, un dédale de couloirs et d’escaliers qui compte pas moins de 500 cabines. "La cabine type familiale, de 4 places avec un lit parental et un couchage pour 2 enfants. Ainsi qu'un cabinet de toilette avec douche et WC", détaille Sébastien Adam, le commandant du Méditerranée. "On installe un satellite pour la réception de chaînes étrangères". Les réfugiés ukrainiens hébergés sont pour la plupart des femmes et des enfants.

L’État refuse de donner le montant, mais c’est lui qui loue cet hôtel flottant amarré à Marseille. "Le ministère de l'Intérieur a affrété ce navire pour 2 mois", souligne Christophe Mirmand, le préfet de la région PACA. "Ce contrat est susceptible, le cas échéant, avec d'autres navires, ou d'autres compagnies, d'être prolongé autant que de besoin". À terme, la région devrait accueillir quelque 6.000 Ukrainiens, dont une centaine ont passé une première nuit dans le port de la cité phocéenne.

 

"Faire que ce projet bascule sur un projet d'intégration dans notre pays"

"Il y aura à bord de ce bateau la possibilité pour les gens d'ouvrir des comptes en banque, d'avoir des cartes SIM gratuites pour pouvoir vivre en France", explique Pierre-Antoine Villanova, le directeur de la compagnie maritime. Les réfugiés seront nourris et logés par l’État mais aussi formés pour trouver un emploi. Pour faire que ce projet bascule d'un simple projet d'hébergement à un projet d'intégration dans notre pays".

Ce que confirme Renaud Muselier, le président de la région SUD. "Avec Pôle emploi et les plus grosses entreprises de la région, qui ont mis à disposition un certain nombre de postes". "On leur apprendra rapidement le français pour qu'ils puissent être opérationnels le plus tôt possible. Au lieu que chacun bricole, tout le monde se concentre. On essaie d'apporter une solution pour les personnes diplômées et celles qui ne le sont pas".

Aurélie

 

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