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1.000 euros d’amendes pour des cafés bus dehors : un cafetier gersois conteste

Un cafetier gersois conteste 1.000 euros d’amendes qu’il a reçues alors que des clients buvaient un café devant son établissement. Roger Gervasoni, patron du café du Foirail à Masseube (Gers), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 21 mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Un cafetier mis à l'amende pour avoir vendu des cafés à emporter. (Crédit : Pixabay)

"Des cafés à emporter pour les marchands"

Le mardi à Masseube, dans le Gers, c’est jour de marché. "Depuis qu’on a été confinés fin octobre, j’ouvrais uniquement le mardi matin, de 9 heures à 13 heures, pour faire des cafés à emporter pour les marchands, qu’ils puissent utiliser les toilettes et avoir accès à de l’hygiène, explique Roger Gervasoni, patron du café du Foirail à Masseube (Gers). Les gendarmes passaient régulièrement, contrôlaient le port du masque sur le marché."

"Ils passaient devant l’établissement sans jamais rien dire, tout se passait très bien, confie-t-il. Puis début mars, j’ai eu le commandant de la brigade qui est passé. Nous avions des tonneaux scellés à l’extérieur, il nous a demandé de les enlever, nous l’avons fait. Le maire était présent ce jour, il lui a dit sa satisfaction qu’on l’ait écouté."

"J’ai rencontré le préfet"

"Fin avril, j’ai reçu la visite d’une patrouille de gendarmerie, qui me verbalise." La raison : "il y a du monde à l’extérieur." Je leur réponds que je n’ai aucune autorité pour faire bouger les gens de la voie publique et cela en reste là. Quand je reçois l’avis de contravention, il est marqué dessus "ouverture irrégulière d’un établissement recevant du public". Entre ce qui s’est passé et ce que j’ai reçu, c’est complètement différent. Le lendemain, rebelote, ils me disent 'vous faites de la vente sur la voie publique'."

"C’est jour de marché, ce sont des gens qui discutent. Les habitants, les marchands sont tous avec moi, affirme le patron du café du Foirail. J’ai rencontré le préfet en début de semaine, cela fait un peu bouger les choses. Le lendemain, l’adjudant chef de la brigade de Mirandes m’a téléphoné. Je suis autorisé, mais je n’ouvre pas, j’attends que les choses se calment. Je ne veux pas ouvrir dans de telles conditions."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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