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Les militants frontistes toulousains pas perturbés par le départ de Philippot

Par Jérémy Jeantet

Alors qu'ils préparent la venue de Marine Le Pen, samedi, les militants et sympathisants FN de Toulouse ne voient pas le départ de l'ex vice-président du parti, Florian Philippot, comme un coup dur.

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Une dizaine de militants et adhérents s’activent pour que tout soit prêt pour la venue de Marine Le Pen, ce week-end, coup d'envoi d'une tournée intitulée "En route pour un nouveau Front".

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne sont pas perturbés par le départ de Florian Philippot, qu'ils voient avant tout comme une querelle de personnes, mais surtout pas comme un coup dur pour leur présidente. Pour Vincent, jeune adhérent, pas question de se laisser perturber par ce départ fracassant.

"Non, elle n’est pas en danger. C’est Marine, c’est la présidente. Je pense que notre parti sera assez fort pour se relever de ça."

Le départ de l’ex-numéro 2 du FN n’est pas une surprise, mais pour tous, il faut surtout en finir avec les querelles au grand jour et penser au fond

Quentin Lamotte est élu Front national à la région Occitanie : "Évidemment, toute querelle doit cesser. Il y a un temps de débat, ce temps vient aujourd’hui. Je pense qu’on sera tous unis pour pouvoir repartir au combat."

Marie-Alice, elle, est encartée au Front national depuis 1984. Des crises, elle en a donc connu et elle attend maintenant, surtout, que son parti et Marine Le Pen retournent aux fondamentaux : "J’ai envie de demander à Marine si on va conserver les fondamentaux du Front. Je ne suis pas au Front parce que j’ai les idées du Front. Je suis au Front parce que le Front défend mes idées et je veux que ça reste comme ça."

500 militants accueilleront Marine Le Pen, samedi, à Toulouse, pour le début de son tour de France de la reconquête, ou plutôt de la remobilisation des troupes. On promet, entre les adhérents et Marine Le Pen, une parole libre et des échanges sur tous les sujets. L'objectif est de prendre le pouls de la base militante, mais aussi de remotiver des militants ressortis marqués par les campagnes électorales et les querelles de chefs qui ont suivi. Ce que reconnaît Julien Leonardelli, secrétaire fédérale du Front national de Haute-Garonne : "Je pense que plusieurs militants ont des questions. Des questions légitimes. Et Marine a souhaité, dans le cadre de cette tournée, répondre à toutes ces questions, sans tabou. Elle s’est vraiment engagée à répondre à tout le monde pour renouveler, refonder le Front national, d’où le slogan de sa tournée ‘En avant pour un nouveau Front’. Et avoir vraiment cette proximité qui, malheureusement, avec les élections, s’est un peu perdue. Mais Marine Le Pen a cette proximité en elle, donc je ne doute pas que ce sera un succès."

Un reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio

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