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Les grands chantiers d'Emmanuel Macron pour son second quinquennat

A l'occasion des un an de son second mandat, Emmanuel Macron s'est exprimé dans les colonnes du Parisien pour faire le tour de toutes les questions brûlantes de son nouveau mandat. Entre les retraites, l’inflation, l’écologie ou encore l’immigration, Emmanuel Macron n'a pas évité les sujets qui fâchent.

A l'occasion des un an de son second mandat, Emmanuel Macron s'est exprimé dans les colonnes du Parisien pour faire le tour de toutes les questions brûlantes de son nouveau mandat. Entre les retraites, l’inflation, l’écologie ou encore l’immigration, Emmanuel Macron n'a pas évité les sujets qui fâchent.

Sur la question des retraites

Le Président juge qu’il aurait peut-être dû plus "se mouiller" sur le sujet en tant que "garant" de la réforme. Il a aussi pointé du doigt "l’incivisme" de certains qui risque de faire "dysfonctionner la démocratie". Emmanuel Macron s'est montré déterminé à l'idée de poursuivre sa réforme tout en maintenant sa confiance dans Élisabeth Borne et son gouvernement. "Mais ce sont les institutions", justifie-t-il : "Le président en est le garant. Il donne le cap, ensuite le gouvernement et le Parlement ont fait leur boulot." "Peut-être que l'erreur a été de ne pas être assez présent pour donner une constance et porter cette réforme moi-même", ajoute-t-il.  Emmanuel Macron juge que "quand vous avez des gens qui sont là uniquement pour couvrir votre voix, voire vous jeter des choses, ce n'est plus une contestation, cela s'appelle de l'incivisme""Il faut faire attention parce que si l'on confond toutes les notions, on va faire dysfonctionner notre démocratie", explique le chef de l’État.

Sur la question de l'inflation

Concernant l’inflation alimentaire, Emmanuel Macron a expliqué que "ce sera dur" jusqu’à" la fin de l’été". Il a par ailleurs appelé les employeurs à prendre leur responsabilité pour permettre une meilleur rémunération du travail. Alors que les taux d'inflation ont vu les prix grimper de 15,9% au mois de mars.

Sur la question de l'immigration

Lors de son allocution du 22 mars, Emmanuel Macron avait laissé entendre que sa loi sur l'immigration découpée en plusieurs textes. Le Président semble s’être ravisé en voulant présenter de nouveau un texte unique qu'il souhaite "efficace et juste". Emmanuel Macron a aussi tenu à adresser un message concernant la montée du Rassemblement National toujours plus populaire dans les sondages. Le président juge que "Marine Le Pen arrivera [au pouvoir] si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou du déni du réel".

Sur la question du SNU

"Je pense qu'on ne peut pas rendre obligatoire le service national universel". Emmanuel Macron a énoncé le souhait d'une "montée en charge progressive" dans "quelques départements, puis un peu plus". "Il faut progressivement aller vers plus de territoires qui vont l'adopter". a martelé le chef de l’État.

Sur la question de l'écologie

Emmanuel Macron s'est aventuré également sur le terrain de l'éducation en affirmant qui'"il y a trop d'écoles qui sont des passoires thermiques, où les enfants se les gèlent puis ont trop chaud""On va les rénover", promet-il. "On va lancer un grand projet de restauration écologique de nos écoles. On va mettre le financement là-dessus pour accompagner les communes qui ne le peuvent pas seules", a-t-il ajouté.

Sur la réforme des institutions

Durant son entretien avec les lecteurs du Parisien, Emmanuel Macron a aussi déploré "trop de bavardages" durant les différents débats parlementaires. "Faut-il ouvrir ou pas le champ du référendum, du référendum d'initiative partagée (RIP), faut-il plus de proportionnelle à l'Assemblée, faut-il aller vers un règlement des assemblées qui évite le blocage sans aller à la situation qu'on a connue ?", a-t-il demandé. la future loi immigration devrait à nouveau tester les forces de la majorité.

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