La chronique éco de JB Giraud ➽ L'action d'#EDF baisse de 6,57 % après l'entrée de Nicolas #Hulot au #Gouvernement ➔ https://t.co/2sbRI8MuKX pic.twitter.com/sowlk2WhXu
— Sud Radio (@sudradio) 18 mai 2017
6,57 %, c’est la baisse vertigineuse qu’a subi le titre de l’action d’EDF juste après l’annonce de l’arrivée de Nicolas Hulot au Gouvernement en tant que ministre d’État en charge de la transition écologique et solidaire.
L’énergie ne figure pas dans son intitulé, mais cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas en charge de ce secteur. On l’imagine mal avoir accepté de rentrer à un poste clé du Gouvernement sans avoir discuté avec le président et son premier ministre du sujet du nucléaire.
Ce n’est pas un fervent militant anti-nucléaire, qui voudrait tout arrêter du jour au lendemain. En mars dernier, il déclarait que la sortie du nucléaire était un objectif de moyen terme. Interrogé par le Parisien sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévue pour fin 2018, il l’a déclarée importante symboliquemnet, mais déploré le coût social d’une telle fermeture.
"On ne doit pas imposer cette mutation, cette transition doit se faire de façon acceptée et acceptable", disait-il encore dans une autre interview. Les investisseurs qui ont massivement vendu les actions EDF hier, devaient se souvenir d’autres déclarations de Nicolas Hulot, qui disait en 2016 que le nucléaire faisait partie "du monde d’hier" ou encore qu’EDF était "un colosse aux pieds d’argile, à l’avenir incertain". C’est de plus en plus vrai.