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Grève SNCF : "Il ne faut pas que les cheminots se trompent de siècle"

Par Jérémy Jeantet

Benoît Simian, député LREM de Gironde et ancien cadre SNCF, était l'invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio.

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Première journée de grève à la SNCF, inaugurant les trois mois de grève perlée qui sont prévus en contestation à la réforme de la SNCF.

Invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio, Benoît Simian, député LREM et ancien cadre de la SNCF, a répété, à l'attention des grévistes, que "le bon chemin, c'est la concertation".

"Le client contribuable a bien compris que le bénéficiaire de cette réforme, c'est l'usager, a-t-il ajouté. Nous ne touchons pas aux droits acquis, au statut de cheminot, aux facilités de circulation, mais nous ouvrons la concurrence, comme c'est prévu par les textes européens."

Pour Benoît Simian, "c'est une réforme qui doit se mener, avec les cheminots, dans l'intérêt des contribuables, des Français, des usagers, des clients de la SNCF. Quand on est attaché à l'entreprise publique SNCF, on ne peut que souhaiter sa réussite dans l'ouverture à la concurrence."

N'imaginant pas "que le mouvement dure trois mois", Benoît Simian a insisté sur la volonté de concertation de la ministre, Élisabeth Borne, une "concertation productive", avec les syndicats, qui "permettra d'alimenter le projet de loi qui sera débattu au Parlement".

Autant d'éléments qui font qu'il "ne comprend pas cette bataille" engagée par les cheminots : "Il ne faut pas que les cheminots se trompent de siècle. Nous ne touchons pas aux droits acquis. Ce qui nous guide, c'est d'avoir un service public ferroviaire performant."

Écoutez l'interview de Benoît Simian, invité du Grand Journal de 18h au micro de Véronique Jacquier

 

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