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Après un an à l'Élysée, Macron s'en sort mieux que ses prédécesseurs

In sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris Match montre que la popularité d'Emmanuel Macron, après un an au pouvoir, est plus élevée que François Hollande et Nicolas Sarkozy à la même époque.

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Le bilan est contrasté mais pas catastrophique.

Un peu plus de quatre Français sur dix se déclarent satisfaits de l’action d’Emmanuel Macron, soit un niveau deux fois supérieur à celui observé pour François Hollande à la même époque et nettement au-dessus de celui de Nicolas Sarkozy (en avril 2008).

Toutefois, la proportion de personnes satisfaites de la politique du chef de l’État n’est pas majoritaire, à la différence de Jacques Chirac qui, en 2003, s'établissait à (58%), dans le contexte d’union nationale, lié à la non-intervention en Irak.

Quatre piliers soutiennent ce niveau de satisfaction à l’égard d’Emmanuel Macron

Les Français estiment majoritairement qu’après un an,  le chef de l’État tient les engagements qu’il avait pris lors de la campagne présidentielle (57 %) – "Je fais ce que je dis"... La fameuse ritournelle du chef de l'État, ça marche.

L’actuel président de la République se distingue nettement de son dernier prédécesseur en matière d’image : 73% des Français considèrent qu’il "a de l’autorité", 57% qu’il est "compétent" (27 % pour l’ancien président).

En revanche, Emmanuel Macron n’est pas vraiment perçu comme plus juste (37 % contre 36 %) ou plus sympathique (53 % contre 52 %) toujours comparé à François Hollande.

Point faible, moins d’un tiers des Français l’estiment proche des préoccupations des gens (30 %), ce n'est pas beaucoup et ça confirme cette perception de président des riches qui s'adresse à la France qui va bien. 

La plupart des mesures mises en œuvre ou envisagées par le chef de l’État sont approuvées par les Français, comme la création d’une police de sécurité du quotidien (81 %), la réforme des institutions (79 %), la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers (73 %), le projet de loi "Asile et immigration" (67 %).

À l’inverse, trois mesures symboliques cristallisent les critiques : le remplacement de l’ISF par l’IFI, la baisse de l’APL (65 %) et l’abaissement de la vitesse maximale sur les routes secondaires à 80km/h (75 %).

 Et si le 1er tour de la présidentielle se rejouait ce dimanche, Emmanuel Macron avec 33% des intentions de vote, (contre 24 % le 23 avril 2017) arriverait très nettement en tête, devançant Marine le Pen avec un score de 23 % (contre 21,3 % il y a un an). François Fillon et Jean-Luc Mélenchon verraient quant à eux leurs résultats reculer respectivement de 8 et 3 points.

Par ailleurs, l’hypothèse d’une candidature de Laurent Wauquiez pour Les Républicains profiterait principalement à Emmanuel Macron (36 % contre 8 % pour le président des Républicains). Ce dernier se montre donc dans toutes les configurations, en capacité d’attirer des électeurs venus de différents horizons politiques, en particulier de la droite (35 % des électeurs de F. Fillon du 23 avril se déclarent aujourd’hui prêts à voter pour lui, une proportion qui grimpe à 52 % quand le candidat de la droite est L. Wauquiez).

 

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