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Alsace Unie défile contre le projet de réforme territoriale

Par La Rédaction

samedi 11 octobre 2014 à 7:00

Politique

Plusieurs milliers de partisans de l'association "Alsace Unie" sont attendus, aujourd'hui vers 14h30 à Strasbourg, pour contester le projet de réforme territoriale. Ce dernier envisage un mariage entre l'Alsace et la Lorraine et la Champagne-Ardennes.

Plusieurs milliers de partisans de l'association "Alsace Unie" sont attendus, aujourd'hui vers 14h30 à Strasbourg, pour contester le projet de réforme territoriale. Ce dernier envisage un mariage entre l'Alsace et la Lorraine et la Champagne-Ardennes.

C'est plusieurs milliers de partisans de l'association "Alsace Unie" qui sont attendus, aujourd’hui à 14h30, à Strasbourg. Les manifestants s’opposent à la réforme territoriale, qui prévoit un mariage entre l'Alsace et ses voisines. Que ce soit avec la Lorraine ou la Champagne-Ardennes, l'Alsace veut rester indépendante.

Le coût de la manifestation est estimé entre 20 000 et 30 000€ et sera pris en charge par l'association "Alsace Unie".

L'UMP espère 10 000 personnes mobilisées

Les politiques locaux et le Medef ont appelé à descendre dans la rue. Selon France 3 Alsace, ils espèrent réunir "10 000 personnes autour d'une manifestation annoncée comme festive et bon enfant". "Si la mobilisation n'est pas forte, notre cause sera difficilement plaidable", a expliqué Guy-Dominique Kennel, le président UMP du Conseil général du Bas-Rhin. Pourtant, aux yeux de Manuel Valls, le Premier Ministre, la fusion de ces trois régions reste "la plus plausible" car, isolée, l'Alsace risquerait de s'affaiblir.

La semaine dernière, la région présidée par Philippe Richet (UMP) a fait polémique en annonçant la vente de billets de train TER à 5€ pour permettre, à la population, de participer à la manifestation. Toujours selon France 3 Alsace, Stéphane bouillon, le préfet de la région Alsace-Lorraine avait demandé un contrôle de "de la légalité de la mesure" sans, finalement, engager de procédure en référé car "il n'y a pas d'atteinte aux libertés publiques".

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