Une mesure qui, si elle est appliquée, pourra permettre aux services de renseignements de procéder à des vérifications encore plus importantes sur la personnalité des personnes souhaitant entrer sur le territoire américain. Ainsi tous ceux qui, après analyse de leurs réseaux sociaux, constitueraient une menace pour la sécurité des Etats-Unis n’obtiendraient donc pas le visa demandé. Les comptes des personnes venues des sept pays à majorité musulmane visés par le décret polémique (Iran, Syrie, Libye, Irak, Somalie, Soudan et Yémen) seraient encore plus scrutés.
"Il est très difficile de faire de véritables contrôles dans ces pays, dans les sept pays... Mais s'ils viennent [chez nous], nous voulons pouvoir dire quels sites ils consultent sur Internet et qu'ils nous donnent leurs mots de passe pour que nous sachions ce qu'ils font sur internet", a expliqué John Kelly alors qu’il était entendu par la commission sur la Sécurité intérieur de la Chambre des représentants.