Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proches des entreprises.
- Avec Antoine Barbier qui est avec nous, directeur de AB Espaces Verts, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes situé à Camblane et Ménac, c'est dans la Gironde.
- Alors on parle bien entendu de paysagisme avec vous.
- Est-ce qu'aujourd'hui vous ne vous adressez qu'à des particuliers ou aussi à des collectivités ? Alors on s'adresse à 95% aux particuliers et autrement à quelques entreprises.
- En parlant tout de suite de climat, est-ce que votre métier a changé avec le climat ? Alors notre métier a changé.
- Effectivement, il faut s'adapter au réchauffement, aux plantes qui dans notre région ne peuvent plus s'implanter à cause des températures de l'été, aux économies d'eau, notamment pour les gazons et les plantations.
- Et puis s'adapter aussi avec la réduction d'utilisation des produits phytosanitaires.
- Et vos clients font très attention à ça ou finalement ils restent sur des modalités comme avant ? Je dirais que la majeure partie des clients, ils sont sensibles aujourd'hui.
- Sensibles ? Est-ce qu'il y a eu des erreurs de plantation qu'on paye aujourd'hui, que ce soit en ville ou dans nos propres jardins ? Oui, il y a quelques essences. Je pense par exemple au bouleau qui, dans notre région, souffre de plus en plus.
- Et c'est vrai que même d'anciens pieds plantés il y a quelques années finissent par mourir par les températures excessives l'été notamment.
- Quelles sont les chances aujourd'hui, que ce soit des arbres ou des plantes, qui sont les plus faciles à gérer avec ces changements de température ? Plus particulièrement les plantes méditerranéennes.
- C'est vrai qu'on travaille beaucoup avec les oliviers, les lavandes, les cistes, toutes ces plantes qui vont nécessiter moins d'arrosage.
- Et moins d'entretien aussi.
- Est-ce que ça veut dire que les fleurs sont devenues presque un luxe aujourd'hui ? Non, on revient beaucoup aux jardins fleuris.
- C'est vrai que ça s'était arrêté depuis quelques années.
- La mode était aux jardins assez contemporains avec des lignes très stériles, peu de plantes.
- Mais aujourd'hui on revient à quelque chose de plus fleuri, faire attention à avoir des plantes médicaires pour les abeilles.
- Ah oui, ça c'est vrai pour les abeilles.
- Qu'est-ce qu'on achète par exemple ? Nous on va utiliser pas mal de visaces ou de petits arbustes qui ont des fleuraisons à différentes saisons.
- Pour échelonner déjà les fleuraisons dans le jardin pour que les gens puissent profiter du jardin tout au long de l'année.
- Et en même temps comme ça les abeilles trouvent toujours quelques petites fleurs à butiner au fil des mois.
- Aujourd'hui est-ce que ça change aussi ? On disait toujours qu'on plante à telle période de l'année.
- On coupe à telle période de l'année.
- Est-ce que ces périodes ont bougé aujourd'hui ou c'est à peu près toujours les mêmes ? Alors c'est toujours à peu près les mêmes.
- La seule chose c'est qu'aujourd'hui par rapport à si on revient une trentaine d'années en arrière où on avait des plantes qui étaient en racines nues, c'est-à-dire qui n'arrivaient pas dans des pots ou des containers avec pas de terre.
- Donc là on était obligé de planter vraiment en période hivernale.
- Aujourd'hui 95% des plantes arrivent en container.
- Donc on peut planter toute l'année, moyennant.
- Un système de goutte à goutte ou d'irrigation par des eaux-là ou des choses comme ça.
- Et bien voilà c'est un très bon conseil d'un grand professionnel.
- Antoine Barmier était avec nous, directeur de AB Espace Vert.
- C'est à Camblane et Ménac et on est en Gironde.
- Merci beaucoup d'avoir accepté cette invitation.
- Je vous remercie Cécile.
- A bientôt.
- .
Transcription générée par IA