Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proches des entreprises.
- Et allez, on va vous emmener à l'école aujourd'hui avec Catherine Barba.
- Bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonjour Cécile.
- Vous êtes cofondatrice de Envie, une école des indépendants.
- Alors ça, c'est plutôt très intéressant parce que le statut d'indépendant, très bien une fois qu'on l'a, mais derrière, il faut assurer forcément la pérennité de cette indépendance.
- Mais absolument, c'est facile de créer, c'est relativement facile.
- C'est difficile de durer, d'avoir du chiffre d'affaires qui rentre, des clients qui sont là et surtout dans le contexte actuel.
- Donc créer une école pour aider les hommes et les femmes qui se mettent à leur compte à en vivre, en vivre bien et longtemps, c'était le but d'Envie.
- Alors déjà, c'est bien de souligner que c'est très courageux quand même d'être indépendant aujourd'hui.
- Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer cette école ? Ça n'existe nulle part.
- C'est quelque chose, vous, en tant qu'indépendante, où vous avez été un peu fragilisée aussi avant ? Moi, je suis entrepreneur depuis 25 ans.
- J'ai créé trois entreprises.
- C'est ma quatrième boîte Envie.
- Donc j'ai la peau dure.
- Je connais un peu la chanson.
- Avant, j'étais dans la tech.
- J'avais créé plusieurs entreprises que j'ai revendues dans tout ce qui est e-commerce, tech.
- Et j'avais rencontré beaucoup de startups, mais aussi de freelance.
- Et je me suis rendu compte qu'il y avait ce besoin, un vrai besoin commun à tous les entreprises.
- Les entrepreneurs, c'est une chose qu'on ne sait pas faire, c'est vendre.
- Et moi, c'est mon atout.
- J'ai toujours su vendre.
- Je suis une vendeuse.
- Donc je me suis dit, ma quatrième boîte, ce sera un organisme où je vais transmettre ce que je sais bien faire pour aider le maximum d'entreprises, et plutôt petites, à durer longtemps.
- Alors vous, vous le dites, vous avez la vente dans le sang, si je puis dire.
- Est-ce que ça s'apprend réellement ? En fait, au-delà des codes, il faut dépasser la version qu'on a pour la vente en France.
- Pas trop vendre, on trouve que c'est un peu trivial, ce n'est pas très noble la vente.
- Alors qu'en fait, c'est le nerf de la guerre.
- Donc il faut dépasser la vision qu'on a de la vente.
- Et puis surtout, comme pour tout, on devient bon dans quelque chose qu'on fait beaucoup.
- Donc il faut passer du temps à prospecter, à relancer.
- Et je peux vous dire que ça porte ses fruits.
- Aujourd'hui, combien de personnes vous accompagnez régulièrement ? Est-ce que c'est très genré ? Est-ce qu'il y a plus d'hommes ou de femmes, ou plus de femmes et d'hommes dans ce statut ? Je dois dire qu'on ne l'a pas voulu.
- Mais globalement, il n'y a plus d'hommes indépendants que de femmes.
- Mais chez Envie, il y a 70% de femmes.
- Ça, c'est quelque chose d'amusant.
- Peut-être parce qu'on est trois cofondatrices et qu'on attire toujours les gens qui nous ressemblent.
- Oui, c'est ça.
- Des filières particulières, des choix ? On est quoi ? Sur du commerce ? C'est quoi les filières ? Il y a des commerçants, des commerçantes indépendants.
- Il y a des artisans.
- Il y a aussi beaucoup de freelancers.
- Et puis des consultants.
- Des consultants en RSE, des consultants RH, des consultants en communication, des coachs aussi.
- Leur point commun, c'est que tous et toutes doivent générer tous les mois leurs revenus et couvrir leurs charges.
- Et donc, on a créé en plus des formations qu'on a développées, qui sont toutes en ligne pour que ce soit pratique et collective.
- Parce qu'on ne fait rien tout seul.
- On a une communauté d'entraide où les gens viennent s'entraîner à vendre, s'entraîner à cuisiner.
- S'entraîner à pitcher, s'entraîner à prospecter.
- Et moi, je crois beaucoup à cette logique.
- J'apprends, j'applique.
- Et puis, cette communauté plutôt très solidaire aussi.
- Catherine, étant donné que vous n'êtes qu'en ligne aujourd'hui, l'intérêt aussi, c'était d'aller sur le terrain avec un grand prix des indépendants, par exemple.
- C'est ça.
- Tout à fait ça.
- On a décidé de faire un tour de France en commençant par Lyon.
- Et on y...
Transcription générée par IA