Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio à votre service.
- Le commerce, c'est la vie.
- A l'occasion des Trophées du Commerce, une initiative CCI, en partenariat avec la Massif et Mondial Relais, retrouvez chaque semaine sur Sud Radio les portraits de celles et ceux qui font vivre nos centres-villes et villages.
- Et direction Pantin, près de Paris.
- Nous sommes en ligne avec la gérante de Salut Léon, une boutique de seconde main pour les enfants de 0 à 12 ans.
- Il y a aussi des accessoires, des jouets.
- Bonjour Marion Vitek.
- Bonjour.
- C'est vrai qu'on imagine que se lancer dans la vente de seconde main pour les enfants de 0 à 12 ans, vous avez dû vous dire que c'était des clients qui changeaient beaucoup de vêtements.
- Plus peut-être que des adultes.
- Oui, effectivement, les enfants cessent de grandir et du coup, il faut constamment renouveler leur garde-robe.
- Du coup, ça fait assez sens d'acheter de la seconde main à cet âge-là.
- Parce qu'à cet âge-là, si on n'achète que du neuf, ça peut revenir à très très cher assez vite.
- Oui, déjà au niveau du prix.
- Et tant au niveau écologique, ce n'est pas effectivement la meilleure option.
- Oui, effectivement.
- D'ailleurs, peut-être êtes-vous partie du constat que les gens avaient déjà tendance un peu, avec les moyens du bord, à récupérer les vêtements du cousin, de la cousine.
- C'est vrai que les gens ont tendance déjà à s'organiser un peu.
- Donc là, vous leur avez proposé finalement de simplifier le processus avec cette boutique de seconde main pour les enfants.
- Oui, c'est quelque chose qui se fait beaucoup, effectivement, de donner entre amis pour les vêtements pour enfants.
- C'est sans doute pour ça qu'il y a moins de magasins qui proposent la seconde main pour enfants que pour adultes où il y a des friperies qui inondent partout.
- Donc là, l'idée, c'est vraiment de pouvoir avoir un point physique.
- Et parce qu'on connaît déjà des concurrents en ligne, mais d'avoir vraiment un point physique et qu'on puisse voir le vêtement, le toucher, l'essayer, etc.
- C'est vrai que ça existe beaucoup, les friperies.
- On en voit peut-être même de plus en plus dans beaucoup de villes.
- Ça n'existait pas ou quasiment pas pour les enfants.
- Vous nous dites, ça paraît presque évident une fois que vous y avez pensé, pourtant.
- Oui, ça paraît évident, mais en France, ce n'est pas hyper démocratisé.
- Alors, bien sûr, il y en a, mais il n'y en a pas beaucoup.
- C'est incomparable, en tout cas, par rapport à la friperie d'adultes.
- C'est vraiment incomparable.
- Très, très peu de propositions.
- On voit aussi un essor, d'ailleurs, des applications, des sites pour revendre, pour acheter en seconde main.
- Ça vous fait une concurrence rude, ça aussi, ou pas ? Oui, c'est la principale concurrence.
- Même, enfin, je ne sais pas si on peut citer, moi, je ne vais pas citer, mais bon, le plus connu.
- Oui, on pense à la même, je crois.
- Oui, voilà.
- Donc, c'est la plus grosse concurrence.
- Après, moi, j'ai beaucoup, beaucoup de ma clientèle qui est là pour des cadeaux, par exemple.
- Et c'est plus délicat de faire des cadeaux, souvent, qu'on a achetés sur une plateforme en ligne.
- Là, on a le packaging, etc.
- Je pense que c'est quand même aussi une valeur ajoutée par rapport à la vente en ligne.
- Donc, par rapport à ça, je n'ai pas du tout de vente.
- Au contraire, j'ai plutôt des...
- Enfin, j'ai des clients qui ne sont pas sur la plateforme, qui viennent pour des cadeaux.
- Et après, il y a quand même beaucoup de personnes qui sont contentes d'avoir l'expérience client, quand ils se baladent, qui préfèrent ça.
- Et parce que c'est le concurrent auquel on pense, c'est quand même assez chronophage, la recherche sur ce genre de site.
- Oui, c'est-à-dire que là, effectivement, l'avantage, c'est qu'ils voient le produit, peuvent le toucher avant de l'acheter, ce qui fait quand même une différence, finalement.
- Oui, oui. Et en plus, on peut bien contrôler la qualité parce que souvent, sur ces sites, on a des surprises un peu sur la qualité.
- Alors que là, on peut voir d'autres suites qui ne s'y appâtent pas.
- Il...
Transcription générée par IA