Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. » « 8h08, soyez libres comme chaque matin à 7h-6 avec Elisabeth Lévy. Bonjour Elisabeth. » « Bonjour Patrick, bonjour à tous. » « Alors, on revient sur notre sondage IFOP fiducial Sud Radio et pour le journal L'Opinion d'hier sur la présidentielle qui a fait enrager les insoumis. » « Eh bien oui, grâce à cet excellent sondage qui a fait beaucoup de bruit, on a eu un nouvel exemple de la brutalisation de la vie politique, de la vie publique par les insoumis. » « Parce qu'ils ont vraiment eu une réaction que je dirais violente et hystérique à ce sondage qui place Mélenchon, et c'est bien son tort, en quatrième position à 12 ou 13%. » « Alors le général Tapioca dégaine le premier avec un tweet. Merci à IFLOP, quel jeu de mots, pour son sondage. » « Fous la pagaille au PS et chez les macronistes. » « Dommage que l'échantillon ne soit pas crédible et que ça se voit, monsieur Dhabi. » « Vos réunions avec Retailleau, vos obsessions islamophobes vous égarent. » « Oui, oui, on y va, c'est directement. » « Voilà, reprenons donc servilement cette minable blague du guide suprême. » « L'IFLOP, les courtisans se transforment en meutes lyncheuses, dans les mêmes qui avant-hier relayaient bruyamment un autre IFOP, mais qui leur était favorable. » « C'était Avignon, je crois. » « Eh bien, ils rivalisent dans la haine, dans la détestation à l'égard de l'ennemi du peuple. » « Et l'ennemi du peuple, eh bien, c'est notre ami Frédéric Dhabi, dont nous sommes évidemment solidaires. » « Alors, sous Staline, ces gens auraient prouvé leur fidélité en dénonçant les dissidents. » « Mais, mais, mais, attention, ils ne traitent pas Dhabi de vie perlubrique comme on faisait avec les traîtres à l'URSS. » « Mais ils le traitent de sioniste et d'islamophobe, ce qui ne vaut pas mieux. » « Et qui pourrait en plus donner des idées à des fanatiques à couteau. » « Oui, c'est ça. Comment vous expliquez cette surréaction ? » « D'abord, c'est une mauvaise passe pour LFI. » « Évidemment, le PS s'est remplacé au centre du jeu. » « Mais c'est en plus Raphaël Glucksmann qui, dans le sondage, a le vent en poupe. » « Et alors, contrairement à Ford, qui est prêt à toutes les compromissions, Raphaël Glucksmann refuse tout en tentant. » « Enfin, c'est ce qu'il dit, on verra. » « J'attends de voir. » « Bon, et puis, d'une façon générale, l'image de Mélenchon se dégrade. » « Il y a ses sympathies pour les dictatures qui font des vagues jusque dans le parti. » « Il a fait chinoise avec Chikirou qui ne voulait pas dire que c'était une dictature. » « Et puis surtout, c'est l'homme des islamistes en France, comme le montre ce livre de Omar Youssef Souleymane, » « qu'ils ont d'ailleurs voulu interdire. » « L'obsession palestinienne de LFI, c'est le cachet d'un soutien au Hamas. » « D'ailleurs, d'après des documents qui ont été publiés avant-hier par Israël, » « la flottie où il y a cinq élus LFI serait organisée par un fauné de l'organisation terroriste. » « D'ailleurs, ces aventures n'intéressent pas grand monde. » « Alors, la seule issue pour Jean-Luc Mélenchon, » « c'est la stratégie de l'attention d'attiser les conflits dans la société » « pour se poser en défenseur des jeunes contre la police, » « des musulmans contre les islamophobes, des migrants contre l'extrême droite. » « Vous avez compris. » « Alors, reste une question, cher Patrick. » « J'ai quand même l'impression que la diabolisation et la précaution morale » « sont inopérantes contre Jean-Luc Mélenchon. » « Parce que tout de même, 13% pour un leader qui ment, qui insulte, qui menace les préfets, » « qui attaque la police et qui, entre nous, fait ressembler Jean-Marie Le Pen, » « à un rat de socle, eh bien, 13%, c'est quand même beaucoup. » « Ça tient peut-être à notre héritage révolutionnaire terroriste de la terreur de 93. » «...
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