Retranscription des premières minutes :
- Il y en a d'avant, c'est simple, il y en a d'avant.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? Sud Radio, la radio du rugby.
- Bravo.
- D'ailleurs, j'étais sûr qu'entre John Taman, les questions d'argent ne se poseraient pas.
- Ça c'est mon or ! Et mon or c'est mon argent ! Donner de l'argent à un paresseux, c'est donner de l'absinthe à un alcoolique.
- Félix Fonguero, bonsoir.
- Bonsoir messieurs.
- Comment ça va Philippe ? Ça va et vous ? Ça va très très bien, très heureux de t'avoir sur Sud Radio pour évoquer l'élite 1 féminine qui devient l'AXA élite 1, un naming pour viser le professionnalisme ? Point d'interrogation, évidemment.
- Le championnat de France de rugby féminin a été à désormais nouvelle appellation.
- C'est ce qu'a annoncé mardi la Fédération Française de Rugby et l'assureur français qui ont scellé un partenariat de trois ans, objectif, permettre aux dix clubs du championnat de pouvoir se diriger vers le professionnel.
- Pourtant, la route semble longue.
- Félix Fonguero, quelle est la situation actuelle ? La situation est complexe dans le rugby français.
- Alors bien sûr, la route est longue, mais en tous les cas, tout ça va dans le bon sens puisqu'il y a plusieurs actions qui amènent à ce partenariat aujourd'hui assez historique et qui permet au rugby féminin de regarder vers le haut.
- C'est d'abord l'accord signé avec Canal+, pour renforcer la médiatisation du rugby de championnat, du rugby domestique, puisqu'on en a parlé souvent, mais l'équipe de France fait recette, que ce soit en termes d'audience avec France Télé ou d'affluence dans les stades.
- Donc, au niveau domestique, il fallait franchir le cap et suivre cette dynamique-là, ces choses faites avec Canal.
- Il fallait resserrer cette élite avec une poule unique de dix clubs qui a été mise en place.
- Et donc maintenant, il faut structurer financièrement tout ça pour arriver déjà dans un premier temps au semi-professionnalisme.
- Parce que quand on regarde le rugby féminin, en fait, on se rend compte que c'est clubs qui composent l'élite, c'est dix clubs qui composent l'élite.
- Ils ont des budgets.
- Ils sont situés entre environ 100 000 euros et 250 000 euros.
- Si on compare ça au rugby masculin, c'est des budgets de cinquième, sixième division.
- Donc, on voit qu'on est...
- Florian Vuille, il a évoqué des budgets entre 400 000 et 800 000, lui, dans les communications.
- Non, non, c'est des budgets qui sont plus faibles que ça, pour l'instant, malheureusement.
- Et donc, aujourd'hui, on n'est même pas encore à l'ère du semi-professionnalisme, puisqu'on a les joueuses qui sont sous contrat avec l'équipe de France, qui, bien sûr, vivent correctement.
- Avec des salaires situés entre 3 000 et 4 000 euros.
- Mais ça constitue un vivier très, très faible de joueuses.
- Et aujourd'hui, on va forcément parler de l'actualité, comparer ce qu'on vit au rugby anglais, qui est le championnat que tout le monde souhaite imiter.
- Oui, on va y aller, Philippe Spanguero.
- Mais d'abord, je voulais connaître la situation actuelle et les dernières avancées sur ces points-là que tu as évoquées à l'instant avec la diffusion auprès de Canal+.
- Mais comment ce partenariat avec AXA va se matérialiser concrètement ? Il y a du naming, mais il y a aussi la présence d'acteurs.
- D'ailleurs, du logo AXA qui sera sur les épaules des joueuses.
- Mais au-delà de ça, comment ça va fonctionner ? Comment ça va fonctionner ? Assez simplement comme un naming.
- C'est-à-dire que toutes les communications qui feront référence à cette compétition, AXA sera citée en tant que naming.
- Donc, il y a une association d'images assez forte.
- Mais ce qui est intéressant aussi, c'est de souligner la volonté de la Fédération française d'aller chercher en complément d'AXA, trois ou quatre partenaires, ce qu'on appelle rang 2, qui sont des partenaires majeurs, qui auront aussi une association d'images forte et une exposition en lien avec cette compétition.
- Et le fait qu'AXA, qui est une des grandes marques quand même de notre pays, une des plus grandes entreprises françaises dans le monde, vienne s'associer à cette compétition, ça va renforcer l'attractivité pour d'autres entreprises assurément et donc permettre de structurer l'économie de ce championnat.
- Puisque...
Transcription générée par IA