Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et tous, Parlons Vrai, Parlons Femmes, ici on parle librement, on partage et on avance en somme, ensemble, femmes et hommes.
- Aujourd'hui nous c'est on la bienvenue à la neurologue et écrivaine Sophie Talmen, une des figures du roman populaire français qui nous vient avec son tout dernier livre, La Tendresse des Autres, c'est sorti chez Albin Michel où une histoire de tendresse, justement une histoire de nous, de résilience et de tous les petits détails que nous vivons toutes et tous au quotidien.
- Sophie, tout cela est porté par la justesse de votre regard médical et la finesse de votre regard humain, bienvenue dans Parlons Femmes.
- Bonjour.
- Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- Alors on parle vrai, on parle femme avec vous Sophie Talmen, quel mot ou quelle image vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme ? Je pense que le féminisme ça va au-delà d'une guerre des sexes, d'un combat pour être...
- l'égal de l'homme.
- Pour moi le féminisme c'est vraiment cette volonté de s'épanouir, d'être en paix avec nous-mêmes, sans avoir peur du regard de l'autre, du regard de l'homme, se sentir libre, voilà, et de réaliser ses rêves.
- Et de ne pas être en guerre avec l'autre sexe, c'est important.
- Exactement.
- Je pense que c'est devenu un peu un gros mot à l'heure actuelle, l'être féministe, parce que je pense qu'on pense qu'on entre en guerre, et non, j'aime pas ça.
- C'est bien d'en parler en femme, j'ai envie de dire.
- Alors quel...
- Si vous pouviez supprimer un seul stéréotype sur les femmes, comme ça, d'un claquement de doigts, ça serait lequel ? Ménagère.
- Ok.
- Pourquoi donc celui-là ? J'aime pas le ménage.
- Ok.
- Ça c'est un cri du cœur, Sophie Talmen.
- C'est votre mari qui fait le ménage chez vous ? Oui.
- Ah d'accord.
- Bon bah voilà, au moins comme quoi les tâches sont partagées, on peut tout faire équitablement.
- Et sinon, est-ce qu'il y a d'autres stéréotypes qui vous choquent ? Femme à la maison.
- Femme à la maison, c'est surtout ce stéréotype-là.
- Et vous auriez envie que ça change en quoi ? Mais c'est en train de changer.
- Moi, ouais.
- C'est en train de changer.
- Vers...
- À l'heure actuelle, je vois en médecine, 80% des femmes qui réussissent...
- Ce sont des femmes, celles qui réussissent la première année de médecine, il me semble.
- On est là, quoi.
- On est là.
- C'est une bonne nouvelle dans la médecine, parce que c'est vrai qu'il y a d'autres métiers qui souffrent, justement, de ce sentiment d'imposture que peuvent avoir certaines femmes, par exemple les métiers de l'ingénierie ou des choses comme ça.
- Oui, oui.
- Ce qui n'est pas du tout le cas chez les médecins, du coup.
- Non.
- Non, non.
- C'est une bonne chose.
- Mais c'est vrai que ça, c'est une idée reçue.
- L'ingénieur est un homme.
- Il s'intéresse à la mécanique.
- Oui, il y a certains métiers comme ça.
- Alors, s'il y avait une mesure concrète à faire évoluer ou à changer autour du droit des femmes, selon vous, qu'est-ce que ça serait ? Une mesure ? Je ne sais pas.
- Je trouve que c'est vraiment en train de changer.
- Je veux qu'on va vers le bon, le positif.
- Chaque génération gagne.
- Je pense à nos grands-mères.
- Qu'on a obtenu le droit de vote, d'avoir un compte en banque.
- Nos mères qui ont connu mai 68, qui ont pu accéder aux grandes études, ce qui se faisait beaucoup moins avant.
- Nous, il y a l'ère du mi-tour.
- On parle, on se laisse moins faire.
- Qu'est-ce que vous souhaitez pour nos filles, alors ? C'est ça, qu'elles osent.
- Et puis, on est aussi dans une ère où on communique beaucoup avec les réseaux sociaux.
- On est dans l'hyper-communication.
- Donc, je pense qu'une femme ne se sent plus seule comme avant.
- Quand on a un problème, on a vite une réponse quelque part, ou un numéro à contacter, quelque chose.
- Donc, non, ça avance.
- Et qu'est-ce qui fait que cette donne a vraiment changé, selon vous ? Est-ce que c'est cette libération...
Transcription générée par IA