Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
- Parlons femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et à tous, parlons vrais, parlons femmes ensemble.
- Ici on parle librement, vous le savez, on partage et on avance toujours ensemble.
- La chanteuse Iba Tawaji est avec nous aujourd'hui.
- Alors Iba, vous sortez Iba Tawaji live à l'Olympia.
- C'est un album capté lors de votre concert à Paris avec des duos exceptionnels.
- Il y a Madame, Monsieur, il y a Ibrahim Malouf, Laurent Pagny, M.
- Et puis dès cet été, vous allez être sur les routes avec de grands concerts internationaux.
- Sans oublier, votre tout premier album en français apparaît très bientôt.
- On a hâte. Bienvenue dans Parlons Femmes sur Sud Radio.
- Avec plaisir.
- Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- On parle vrai, on parle femmes sur Sud Radio avec Iba Tawaji.
- On va y arriver aujourd'hui décidément.
- Quel mot ou quelle image, Iba, vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme ? Le fait de...
- De lutter pour ses droits, pour le fait d'être libre, d'être qui on est, d'assumer complètement notre féminité, notre destin de femme, on va dire.
- Donc, l'égalité.
- Parce que vous, vous portez haut la voix pour défendre les droits des femmes en général, en particulier évidemment dans le monde arabe aussi.
- Oui, parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a une grande évolution qui se fait, on va dire, dans le monde.
- Et une révolution, une évolution.
- Mais c'est sûr qu'il y a encore un combat à mener sur certains aspects, mais aussi surtout dans le monde arabe où il y a un peu plus de tabous, un peu plus de mal à bouger certaines choses.
- Et je pense qu'on est sur la bonne voie.
- Sur la pente ascendante.
- S'il y avait un stéréotype sur les femmes que vous pouviez faire disparaître comme ça, ça serait quoi ? Le premier qui vous vient à l'esprit.
- Le fait que la femme ne sache pas peut-être faire de la politique comme les hommes, de diriger un État.
- Faire qu'on les tague d'hystérique, etc.
- Dès que les femmes sont dans le pouvoir.
- Aussi, oui, surtout.
- Donc, en ce cas, ce que vous voudriez, c'est voir une femme présidente, par exemple.
- Oui, je pense qu'avoir une femme présidente, mais aussi maman présidente, je pense que ça pourrait atténuer pas mal de conflits.
- Parce qu'en étant maman, on sait que notre principal but et volonté, c'est de protéger nos enfants et du coup, les enfants du monde.
- Donc, quand on est dans cette énergie-là, on pense à l'humanité, on pense à un pays qui puisse protéger les citoyens, qui donne une chance à tout le monde.
- Donc, ce que vous dites, c'est qu'il y avait plus de femmes au pouvoir, il y aurait moins de guerre, quoi.
- Je pense, oui.
- C'est vrai qu'il y en a pas mal en ce moment.
- Peut-être.
- Je crois que c'est le cas en Nouvelle-Zélande.
- Je crois qu'il y a eu une femme au gouvernement.
- Il y a quelques pays qui sont très évolués comme ça.
- Mais il n'y en a pas beaucoup.
- Pas beaucoup.
- Qu'est-ce qui a changé la donne, selon vous, dans le droit des femmes ? Alors là, on va plutôt parler de la France.
- Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, il y a une vraie liberté, quand même, à votre avis ? Euh...
- Je pense que...
- Il y a pas mal de mouvements qui ont aidé la femme.
- Et surtout, la liberté de la parole.
- Le fait de ne pas avoir peur de s'exprimer.
- De parler, au effort d'être entendue, d'être comprise.
- C'est surtout ça.
- Après, je pense que tout commence par une seule personne.
- Par des individus qui ont le courage, peut-être, de porter au effort ce message.
- Et ensuite, beaucoup de personnes peuvent suivre.
- Donc, c'est la goutte d'eau qui fait l'océan, quoi.
- C'est ça que vous voulez dire.
- Bien sûr.
- Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous agace dans le féminisme qu'on connaît aujourd'hui, ou pas ? Peut-être certains clichés.
- Mais surtout, je ne suis pas avec l'extrémisme dans tous les sujets.
- Donc, le néo-féminisme, on va dire, par exemple.
- Voilà.
- Ça ne...
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