Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Ça y est, nous sommes revenus avec Philippe David. Je pense que c'est un complot, Philippe.
- C'est un complot, c'est un complot, bien sûr.
- T'assistes à une colossale conspiration.
- Oui, c'est les Etats-Unis qui nous perturbent, qui nous piratent.
- Oui, ou d'autres.
- Trump s'occupe de vous.
- Voilà, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
- C'est pas continue, Morgane ? Non, on sait pas.
- Écoutez, toutes nos excuses, en tout cas, pour ce petit problème technique, ça arrive.
- C'est les joies de la radio et du direct.
- Et ce numéro de téléphone, on a essayé de vous le dire, mais 0826 300 300, vous êtes les bienvenus.
- Et je rappelle que vous pouvez nous écouter, nous regarder sur notre plateforme de débat, notre chaîne YouTube à laquelle vous pouvez vous abonner, bien entendu.
- Twitter, Facebook, Instagram, TikTok, un petit peu partout.
- Et on va tout de suite, avec Philippe, vous offrir un cadeau.
- Allez, on démarre par quelque chose d'important, puisque c'est le moment de jouer avec Sud Radio.
- Bien sûr, Sud Radio.
- Vous allez pouvoir remporter un très beau cadeau.
- C'est la marque Kelton, c'est une montre.
- Et en ce moment, après ce changement d'heure, c'est plutôt efficace.
- Kelton, vous savez, c'est la marque icône pop de l'horlogerie française, je vais y arriver.
- Alors, pour ce faire, et c'est facile, vous allez pouvoir jouer avec nous par SMS.
- Vous envoyez Sud, S-U-D, au 7-20-18, S-U-D, au 7-20-18.
- Eh bien, après le tirage au sort, vous serez peut-être là ou le gagnant de ce merveilleux cadeau.
- Allez, autour de cette table, Philippe Bilger est avec nous.
- Bonsoir, cher Philippe Bilger.
- Bonsoir, mes amis.
- On a cru que...
- J'ai cru que je serais en retard.
- Ben voilà, c'est nous qui le sommes.
- Sébastien Ménard est avec nous, éditorialiste, patron de Presslib et entrepreneur dans la foodtech.
- Bonsoir, Sébastien.
- Bonsoir, les amis.
- Et puis, ce sommaire de cette émission, le grand débat du jour, c'est 15 000 prévisionnistes et 60 milliards d'erreurs.
- C'est la sortie de Jean-Louis Borloo qui relance le débat.
- Comment un État si doté en experts peut-il se tromper à ce point ? Et on vous pose cette question.
- 15 000 statisticiens pour 60 milliards d'erreurs en deux ans.
- La haute fonction publique est-elle incompétente ? Vous dites oui à 96%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Alors, quand je vois qu'on paye très cher des personnes pour faire la même chose et mal au sein de trois entités publiques différentes, Bercy, la Banque de France et l'INSEE, un mot me vient immédiatement à l'esprit.
- Affaire.
- Et puis, la France compte parmi les pays où la fiscalité sur l'héritage est la plus élevée.
- Pourtant, la présidente de l'Assemblée nationale avait envisagé désormais, en tout cas, ou d'instaurer une taxe successorale.
- Alors, taxation des héritages, selon vous, il faut taxer plus lourdement, détaxer totalement ou ne rien toucher ? Vous dites à 81% qu'il faut détaxer totalement les héritages, à 3% qu'il faut les taxer plus lourdement et à 16% qu'il ne faut rien changer.
- Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Le 0826-300-300.
- Et vous hériterez d'un appel auprès de Cécile de Ménibus, ce qui est quand même un cadeau.
- Alors, désolé, mais les personnes qui décèdent ont déjà payé des impôts et des taxes à chaque bien acquis et chaque centime placé.
- Alors, moi, je défends la détaxe totale.
- Allez, soyez les bienvenus.
- Tout de suite, 15 000 statisticiens pour 60 milliards d'erreurs en deux ans.
- On en parle tout de suite.
- La foi est là.
- Non, mais attendez.
- Est-ce que vous vous rendez compte qu'on est dans un pays où on a 15 000 prévisionnistes ? Entre l'INSEE et la Banque de France.
- L'INSEE et la Banque de France, c'est merci.
- 15 000.
- Pas les plus mal payés.
- Ça fait bien, les qui vendent 60 000 infirmières.
- Bon.
- 15 000 prévisionnistes.
- À la moitié de la collecte.
- À la moitié.
- À la moitié, tu sais, à 100 euros près.
- On se trompe de 20 milliards une première année, 40 la deuxième, 60 en deux fois.
- Et on passe.
- Mais on a un problème de fonctionnement.
- Enfin, tout ça...
Transcription générée par IA