Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile de Ménibus, Philippe David.
- Et on est très heureux de vous accueillir aujourd'hui jusqu'à 20h avec Philippe David.
- Bonsoir Philippe David.
- Bonsoir Cécile de Ménibus.
- Avec autour de cette table Philippe Bilger est avec nous. Bonsoir Philippe.
- Bonsoir Mathias et Phil.
- Eric Revelle, journaliste, écrivain et auteur de ce livre, C'est Mozart qu'on assassine aux éditions Ellipse.
- Bonsoir Eric Revelle.
- Messieurs, bonsoir.
- Bonsoir Sébastien Ménard, éditorialiste, patron de presse Libé, entrepreneur dans la foodtech.
- Bonsoir.
- Bonsoir les amis.
- Allez, au sommaire de cette émission, un troupeau de 208 vaches est sous le coup d'une mesure d'abattage complet en Ariège.
- Pour l'instant, les agriculteurs ont été obligés d'accepter.
- Mais pourtant, une vaste mobilisation de la coordination rurale s'est engagée pour éviter selon eux le massacre.
- Et on vous pose cette question, veut-on la disparition des agriculteurs ? Et bien vous dites oui à 82%.
- Et moi je le dis notamment pour le prochain président, un impératif, virer le principe de précaution de la Constitution.
- Et puis Emmanuel Macron qui promet une loi pour interdire, à travers les réseaux sociaux, aux mineurs de moins de 15 ou 16 ans avant la fin de son mandat.
- Et on vous pose cette question, bannir les moins de 16 ans des réseaux sociaux, est-ce un échec collectif ? Vous dites oui à 80%.
- Vous voulez réagir, le 0826-300-300, et moi je le dis, l'échec est collectif, certes, mais c'est aux parents de mettre les limites et à personne d'autre.
- Et tout de suite, le grand débat.
- À un moment donné, il faut faire péter la coupe 4 minutes, parce que sinon, les agriculteurs ne vont pas s'en relever.
- Il n'y a pas de menace, il y a une forme de cri de détresse, il y a une alarme qui est activée.
- Nos agriculteurs n'arrivent plus à vivre dignement dans leur travail.
- On leur impose de mettre 4% de leur terre en jachère, alors que l'Ukraine nous importe des denrées dans des proportions que nous n'avons jamais vues.
- Si on veut être les plus beaux du monde, les plus verts du monde, et qu'on apporte notre nourriture de l'étranger, ça n'a absolument aucun intérêt.
- Et c'est au président de la République de le faire, parce que le ministre, depuis des mois, se débat avec cette mesure, sans résultat.
- Et on vous a posé cette question, veut-on la disparition ? Des agriculteurs ? François-Louis, pas mal de messages sur les réseaux sociaux.
- Beaucoup d'internautes réagissent.
- Vous avez réagi à notre question.
- Vous êtes beaucoup à dire, comme par exemple Bresotte sur Twitter qui nous dit « Les Français, non, mais l'État, oui ».
- Un avis partagé par beaucoup d'internautes, notamment Fred qui nous dit « Oui, le gouvernement veut la disparition des agriculteurs.
- Non, le peuple de France ne veut pas la disparition des agriculteurs.
- Mal nommer les choses, c'est aussi ajouter au malheur du monde. » Alors pour certains qui disent que la question est mal posée, mais veut-on la disparition des agriculteurs ? C'est tout le monde.
- Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas l'Europe, c'est nous aussi.
- Est-ce que vous, vous achetez systématiquement de la viande française ? Moi, je vais vous dire, quand la viande n'est pas française, par exemple à la cantine, eh bien, je prends un autre plat et j'achète français.
- Et voilà.
- Philippe de Casillac est avec nous, qui nous appelle du Lot, agriculteur spécialisé dans l'élevage de veau.
- Bonsoir Philippe.
- Oui, bonsoir Sud Radio.
- Et merci de nous faire passer nos départements de région à l'antenne.
- Merci Philippe David de faire intervenir la base.
- Merci.
- C'est bien normal.
- On vous écoute Philippe.
- On en est où pour l'instant ? Malheureusement, les agriculteurs ont dû plier à ce qu'on dit le préfet.
- Donc l'abattage va être fait aujourd'hui ? Voilà.
- Donc moi, il faudrait peut-être reposer les vraies bases et arrêter de nouer n'est-ce que vie.
- Parce que je pense que personne et tout le monde a raison dans cette affaire.
- Parce que l'État prend des décisions.
- Il prend des dispositions au niveau sanitaire parce qu'il ne veut pas prendre de risques et il a raison.
- Et d'autres agriculteurs disent...
Transcription générée par IA