Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
- On vous souhaite la bienvenue pour cette édition spéciale.
- On est en direct jusqu'à 19h30 avec Philippe David.
- Ça va Philippe David ? Ça va Cécile et vous ? Très bien et très bien entouré avec Philippe Bilger qui est avec nous.
- Bonsoir Philippe Bilger.
- Bonsoir mes amis.
- Samuel Botton est avec nous, expert en communication chez Step Conseil.
- Bonsoir.
- Bienvenue Vincent Fergnaud.
- Vincent Fergnaud, l'amoureux des agriculteurs, journaliste gastronomique.
- Vous le retrouvez sur Sud Radio.
- Tous les dimanches de 10h à 11h dans Fergnaud fait son marché et auteur de ce livre « On veut des patates » aux éditions Albain Michel.
- J'adore ce titre, je vous le dis tout de suite.
- Écoutez, moi j'adore les patates alors.
- Et au sommaire de cette émission, en février 2024, une couleur profonde était montée des campagnes pour réclamer un revenu décent et un peu de considération dans un monde agricole chahuté par le changement climatique.
- Presque deux ans plus tard, c'est l'abattage de Chaptel entier.
- Dû à la maladie qui met de nouveau le feu aux poudres.
- France, veux-tu encore de tes paysans ? On écoute ce matin, c'était chez Maxime Liedot, La Vérité en face à 9h40.
- Je suis d'agriculteur, donc très touché.
- J'ai l'émotion là, je m'excuse.
- Très touché parce qu'on est dans un département d'élevage chez nous.
- Si on n'a plus de vaches, on n'a plus de bêtes, c'est un département qui est mort.
- Je vais vous expliquer deux ou trois points sur la maladie.
- Je crois qu'on n'en parle pas assez.
- La DNC, c'est une maladie qui n'est pas transmissible à l'homme.
- Je ne comprends pas le protocole que fait l'État.
- Parce que là, vraiment, c'est de l'acharnement.
- Il faut arrêter ce massacre.
- Avec la question du jour, Philippe.
- L'Europe est-elle en train de sacrifier nos agriculteurs ? C'est le vote qu'on vous propose sur Twitter ce soir dans les vraies voix de Sud Radio en édition spéciale.
- Et vous dites oui à 99%.
- Vous voulez réagir ? Ce soir, c'est Corentin qui attend vos appels ainsi que les vraies voix.
- 826-300-300.
- Et direction la 64 au niveau de Carbone avec Christine Bouillaud qui est en direct.
- Bonsoir Christine Bouillaud.
- Bonsoir Christine.
- Bonsoir les vraies voix.
- Bonsoir Cécile.
- Un point sur la situation aujourd'hui sur la 64 ? Eh bien, on reprend les mêmes et on recommence.
- Deux ans plus tard, les agriculteurs ont pris possession de cette autoroute à 64 au sud de Toulouse au niveau de Carbone.
- Et ont coupé les deux voies de circulation et commencent à installer.
- Leur campement qui leur avait permis de tenir 12 jours il y a deux ans, souvenez-vous.
- C'était le début de la colère agricole qui s'était terminée par cette remontée des agriculteurs venus de tout le pays en direction de Paris.
- Il y avait eu ces annonces également au salon de l'agriculture avec Gabriel Attal qui était venu ici à leur Premier ministre pour promettre, on se souvient, un Premier ministre sur les ballots de paille promettant effectivement qu'il y aurait moins de normes, qu'on allait s'occuper de la filière agricole et que tout allait forcément...
- qu'il allait un peu mieux pour ces agriculteurs.
- Eh bien, je peux vous dire que ce qui a mis le feu aux poudres, c'est ce qu'on a vécu ensemble hier soir.
- C'est cette intervention des gendarmes mobiles, cette intervention quasi militaire dans cette petite ferme de La Riège où on est intervenu pour abattre un troupeau de 208 vaches.
- Elles ont été abattues ce matin et désormais la ferme est vide.
- Donc la colère est immense chez les agriculteurs.
- Le blocage qui a été installé là s'est fait dans le calme total avec l'accord des autorités.
- Je le précise, l'autoroute est donc coupée dans les deux sens jusqu'à nouvel ordre.
- Des opérations de filtrage sont organisées évidemment pour la circulation.
- Mais j'ai pu croiser des agriculteurs, Jérôme Bail, pour ne pas le citer par exemple, qui dit que la situation en fait est pire qu'il y a deux ans.
- Et c'est ça qui nous inquiète.
- C'est-à-dire qu'il y a deux ans, on avait eu quelques avancées, on l'espérait.
-...
Transcription générée par IA