Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- On sent que les fêtes arrivent, on sent que le ton est un petit peu plus léger, ça va Philippe David ? Ça va très bien et vous Cécile ? On a eu une apparition, un sapin de Noël qui marchait.
- Pour tout vous dire quand même qu'il y a un événement à Sud Radio ce soir puisque nous allons fêter un peu en avance Noël avec des cadeaux et on est ravis en tout cas de ce moment de cohésion avec toute l'équipe de Sud Radio.
- Donc enfin bref, voilà, autour de cette table, Philippe Bilger qui est avec nous. Bonsoir Philippe Bilger.
- Bonsoir ma chère Cécile, ne croyez pas que j'abandonne les vraies voix, je cherche ma cinquième recharge de téléphone perdue.
- D'accord, ok.
- C'est fondamental pour les jeudis.
- Il faudrait une dépêche AFP pour ça.
- Qu'est-ce qui se passe dans cette émission ? Benoît Perrin qui a la tête sur les épaules, lui au moins directeur de Contribuables Associés.
- Bonsoir, bienvenue.
- Bonsoir Cécile, je suis ravi de participer à l'élection.
- Au buffet offert par Sud Radio, auquel je n'ai pas encore été convié.
- Donc je suis ravi d'être convié en direct à la radio.
- C'est offert, on ne sait pas encore.
- Ça dépend de ce que vous dites durant l'émission.
- Ça se décide, exactement.
- Ça dépend.
- Et bien, au sommaire de cette émission, en tout cas on va revenir sur l'appel de la coordination rurale qui bloque aujourd'hui dans les deux sens la 61.
- Une centaine d'agriculteurs aussi s'est rassemblée ce mercredi devant le siège du Parlement européen à Strasbourg pour dénoncer l'abattage des troupeaux de bovins.
- Et bien sûr, s'opposer.
- Au traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, Philippe.
- Et on vous pose cette question.
- Peut-on arrêter la colère agricole ? Vous dites non.
- Désormais à 83%, vous voulez réagir.
- Le 0826-300-300.
- Et moi je le dis, vu l'extension territoriale du mouvement et la colère qui gronde depuis des mois et des mois, ça me semble très difficile d'arrêter la colère paysanne.
- Et puis en parlant de colère, pour éviter de célébrer le mariage d'un homme sous OQTF, Olivier Bourgeau, qui est le maire de Chessie, et ses adjoints ont préféré démissionner de leur fonction.
- Et on vous pose cette question.
- Donc faut-il interdire les mariages aux personnes sous OQTF ? Et bien vous dites oui à 99%.
- Vous voulez réagir encore et toujours.
- Le 0826-300-300.
- Alors oui, bien évidemment, ce maire et ses adjoints ont raison.
- Malheureusement, il y a des maires qui ont fait la même chose et qui se retrouvent au tribunal.
- Alors la première chose, c'est d'appliquer les OQTF.
- C'est pas une invitation à quitter le territoire français, mais une obligation de le quitter.
- Allez, soyez les bienvenus.
- Et au nord-almer d'ailleurs, on vous attend jusqu'à 19h30.
- On est là, il y a 502 sans tracteurs qui arrivent.
- Là, 150.
- On va bouger, on ne partira pas tant qu'on n'aura pas une réponse forte de l'État.
- J'appelle à tous les artisans à soutenir nos agriculteurs.
- Parce que finalement, les difficultés, même si elles ne sont pas les mêmes, on se rejoint dans des problématiques qui sont énormes.
- Aujourd'hui, c'est ici.
- Mais pour moi, la prochaine étape, c'est Paris.
- Il faut les faire trembler.
- On veut moins de contraintes, on veut moins de la merde.
- On veut qu'on nous laisse travailler.
- C'est plus possible.
- Et la troisième étape, si Paris ça bouge pas, c'est l'Europe.
- C'est Bruxelles.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et ça sonne déjà aux heures 826, 300, 300.
- Et Pierre Demontèche est avec nous.
- Bonsoir Pierre, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
- Vous vouliez témoigner sur, bien entendu, les agriculteurs.
- Bonsoir Pierre.
- Oui, bonsoir à tous.
- De toute façon, le mouvement ne s'arrêtera pas.
- Il ne s'arrêtera pas tant que l'État ne va pas prendre des positions fermes pour vacciner tout le cheptel français.
- Ce n'est pas que dans le Sud, c'est dans le centre et dans le nord.
- C'est partout.
- Et en plus, et le Mercosur.
- Alors là, c'est un scandale.
- Même, c'est un scandale.
- Pierre, vous, vous êtes contre l'abattage ? Ah ben...
Transcription générée par IA