Retranscription des premières minutes :
- Les Vos Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Tiens, je peux vous faire chanter, Philippe David, dans le bon sens du terme ? Parce que je n'ai rien à dévoiler sur vous, malheureusement.
- Sinon, ça serait faire tout le temps.
- Est-ce que j'ai grossi ? Non, ben voilà.
- C'est ce que m'a dit Bruno Pommard en arrivant.
- Oui, je l'ai dit hors antenne, malheureusement.
- Mais il faut dire les choses toujours aux amis, c'est important.
- Vous avez dit à Philippe David, en arrivant, qu'il avait grossi ? C'est ce que j'ai constaté, mais en même temps, est-ce que je mens ou pas ? Ne jamais croire un constat de police.
- Alors que lui a dit que vous aviez une très belle veste.
- Oui, elle est belle ma veste.
- Avec nous, vous l'avez entendu, Bruno Pommard, qui visiblement dit toujours la vérité.
- Philippe Bilger, vous dites la vérité, Philippe Bilger ? Toujours, et ça m'a créé beaucoup d'ennuis.
- Chez les magistrats, ce n'est pas évident.
- Ce n'est pas facile.
- En dehors de la vie, j'aime bien dire la vérité.
- J'ai toujours l'illusion qu'on la souhaite.
- Et je me dis...
- Je suis brouillé avec beaucoup de gens à compte de ça.
- Il ne reste que nous.
- Ce qui ne fait pas grand monde, mais c'est indéfectible.
- Le meilleur. Allez, soyez les bienvenus tout de suite, le grand débat.
- Donc, nous allons mobiliser beaucoup de force.
- Gendarmes, policiers.
- 80 000, ils auront une consigne très claire, c'est la fermeté.
- On ne tolérera aucun blocage, aucune violence.
- Ça ira, ça ira, ça ira.
- Les aristocrates, là, la lanterne.
- Ça ira, ça ira, ça ira.
- Les aristocrates, on les prendra.
- Les vraies voix sud-radio.
- Et donc, nous sommes à l'aube de cette nouvelle mobilisation qui s'annonce très suivie.
- Le ministre de l'Intérieur anticipe la présence entre 5 000 et 10 000 casseurs, Philippe.
- Alors, parlons vrai.
- Notre question sur Twitter.
- Craignez-vous que la violence étouffe l'objet de la mobilisation ? Vous dites désormais oui à 81%.
- Vous voulez réagir ? Vous voulez réagir ? Vous pensez que la casse, ça fait oublier les revendications des manifestants ou pas ? On attend vos avis.
- C'est le 0826 300 300 et c'est Aude, avec son sourire et sa voix douce, qui prendra vos appels.
- Il va vous apaiser, Aude, ce qui n'est pas le cas demain.
- Philippe Bilger, est-ce qu'il faut s'attendre à quelque chose de beaucoup plus mouvementé ? Sûrement, même si récemment, on pensait que la France serait bloquée, elle ne l'a pas été.
- Mais c'est sûr que le pronostic du ministre de l'Intérieur fait froid.
- Le dos civique, si j'ose dire.
- En même temps, les négociations que mène le Premier ministre, apparemment, avec les oppositions, n'ont pas beaucoup d'effet.
- Et donc, on peut craindre, d'abord, que la lutte syndicale, surtout avec l'ampleur qu'elle aura, d'une certaine manière, apparaisse nécessaire.
- Mais il est clair qu'elle sera reléguée parce que, comme d'habitude, la manifestation, malgré le service d'ordre syndical qui, en général, est performant, sera complètement dégradée par des violences.
- Et les commerçants, notamment, seront victimes.
- Alors, moi, je crois qu'il y a une chose, quand même, dont il faut être conscient.
- C'est que les lois contre les casseurs ne sont pas assez dures.
- Je vais prendre un exemple.
- Il y avait une loi qui disait que les casseurs condamnés devraient aller signer au poste de police pendant les manifestations.
- C'est ce qu'on fait pour les hooligans.
- Pour les footballs, quand ils sont pris pour des bagarres, on leur dit « Monsieur, vous ne pouvez plus mettre les pieds au stade.
- À l'heure du match, vous êtes au commissariat et vous signez. » Comme ça, vous êtes... Attendez, je termine.
- Mais c'est le Conseil constitutionnel qui a dit que c'était pas bien parce qu'un stade, c'est un lieu privé et qu'une manifestation, c'est un lieu public.
- Et on ne peut pas empêcher les gens de manifester.
- Eh bien, on ne peut pas empêcher les gens de manifester, mais on peut empêcher, à mon avis, les casseurs de récidivés n'en déplaisent au Conseil constitutionnel.
- Alors, moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
- Non, cher Philippe, parce que...
- C'est que...
Transcription générée par IA