Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Ménibus.
- Et avec Philippe David, bonsoir Philippe David.
- Bonsoir Cécile de Ménibus.
- Et bonsoir à vous qui nous écoutez.
- Merci en tout cas de votre fidélité à Sud Radio.
- Vous pouvez, vous savez, jusqu'à 20h.
- Même on va finir jusqu'à même 21h ce soir avec Philippe David, bien entendu.
- 0,826, 300, 300, pas mal de choses à dire aujourd'hui, ça c'est clair.
- Au tour de cette table, Philippe Bilger est avec nous.
- Bonsoir Philippe.
- Bonsoir ma chère Cécile.
- Mon cher Philippe, que j'ai réveillé le dimanche matin parce que j'avais confondu la clé.
- Alors je vais vous raconter l'histoire, il m'a envoyé son tour de table de l'actualité hier à 7h30 du matin.
- Je lui ai dit mais on est dimanche, c'est pas aujourd'hui les Vraies Voix.
- Oui mais il y a des gens qui anticipent.
- J'espérais bénéficier encore ma chère Cécile de votre confusion, mais vous ne m'avez pas appelé Philippe Bilger.
- Non, non, c'est faux, c'est faux.
- Maintenant nos rapports commencent à devenir en quelque sorte emprunts d'une fois.
- Mais pas du tout, pas du tout, pas du tout.
- Samuel Boton est avec nous, expert en communication chez Step Conseil.
- Bonsoir Samuel.
- Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
- Et donc je le disais, vous 0826 300 300 et au sommaire de cette émission, on va revenir bien entendu sur ce jour de vérité à l'Assemblée Nationale, le vote de confiance qui devrait renverser François Bayrou.
- On le saura aux alentours de 19h Philippe.
- Ah oui, alors la question du jour, quelle est la meilleure solution pour l'après Bayrou ? Eh bien vous dites...
- À 84% une démission du président, à 11% une dissolution, à 4% un nouveau Premier ministre et à 1% un gouvernement Bayrou 2.
- Alors pour moi la seule solution...
- C'est François Bayrou qui a voté.
- Il n'est pas loi.
- Pour moi la seule solution c'est une démission du président, puisque démission du président présidentielle, ça ouvrirait théoriquement les perspectives d'une majorité pour un nouveau président aux législatives.
- Mais je ne me fais aucune illusion dans ce domaine, vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Et puis parlons avenir, puisque la France a cette croisée de chemin dans cette crise politique.
- Quel gouvernement pour sauver la France, Philippe ? Alors oui, on vous pose cette question.
- Est-ce que vous voulez un gouvernement de gauche pour 9% des auditeurs, du centre pour 1% ? Tiens, c'est comme Bayrou 2.
- Vous voulez à 48% un gouvernement de droite et à 42% un gouvernement de la société civile ? Alors pour moi, aucun gouvernement ne peut tenir avec l'Assemblée actuelle, mais la France n'ayant jamais été aussi à droite, c'est surprenant qu'il n'y ait pas un gouvernement de droite.
- Et bien voilà, avec toutes ces informations, on sera ensemble jusqu'à 21h.
- Vous souhaitez la bienvenue, je rappelle le numéro 0826-300-300, avec Maxime Aucommande et Aude qui vous attendent à ce numéro.
- Tout de suite, le grand débat du jour.
- Votre soutien, sans lequel je ne pourrais pas poursuivre ma mission, je le demande à l'Assemblée nationale sur un seul point, mais décisif, le constat de la situation du pays.
- Mesdames et messieurs les députés, vous n'avez pas le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n'avez pas le pouvoir d'effacer le réel.
- Le réel demeurera inexorable.
- Les dépenses continueront d'augmenter plus encore.
- Et le poids de la dette, déjà insupportable, sera de plus en plus lourd et de plus en plus cher.
- Philippe Bilger, pour revenir un petit peu en arrière, on imaginait sincèrement qu'en demandant, dans le vote de confiance, cette issue était fatale, en fait.
- Oui, mais lui-même, là, pour une fois, François Bayrou, et ça peut arriver à d'autres dans les temps anciens, a péché par naïveté d'une certaine manière, alors qu'il est tout sauf naïf.
- Il a cru que le Rassemblement national, évidemment, voterait la confiance en sa faveur.
- Et Marine Le Pen a une phrase clé.
- Quelle erreur il a commise lorsqu'il a cru que son intérêt politique venait coïncider avec mon intérêt personnel.
- Je crois qu'il a commis une grave erreur d'analyse et ça n'est pas très original que de dire qu'en réalité, il aurait dû,...
Transcription générée par IA