Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
- Bonjour, bonjour, contente de vous retrouver chers auditeurs et chers auditeurs de Sud Radio.
- Plus que deux jours ensemble, Frédéric, ça va ? Frédéric Brindel, vous allez y arriver sans moi ? Non, Judith Bélair, et pourtant je vais aussi bien que Léon Marchand.
- Alors bonjour à tous les auditeurs de Sud Radio.
- Apprêtez-vous à battre des records aussi ce soir.
- Champions du monde, les Vraies Voix de l'été sont au rendez-vous comme tous les jours de 17h à 19h sur Sud Radio.
- Merci de nous avoir choisis.
- Le contenu des deux grands débats du soir, Judith.
- Anne, le grand débat à 17h30, un an après les Jeux Olympiques de Paris, la flamme semble vaciller, pourtant certaines braises continuent de briller.
- Léon Marchand, notre pépite tricolore, vient tout juste d'être sacré champion du monde comme un rappel flamboyant de l'élan extraordinaire qu'a suscité l'été 2024.
- A l'époque, la France vibrait à l'unisson, ses images de liesse se confrontaient.
- Là, c'est une réalité bien plus terne.
- Le budget du sport est en chute libre, près de 300 millions d'euros en moins.
- En 2025, il y a une nouvelle baisse de 18% attendue pour 2026.
- Alors, qu'est-ce qui reste un an après Paris 2024 ? Des souvenirs, oui, de l'enthousiasme aussi, et un goût amer, celui d'un moment historique mal capitalisé.
- Oui, oui, alors le sport dépend du ministère des Sports, d'accord, mais influence celui de la santé, de l'éducation, de l'égalité hommes-femmes, de l'économie, de la recherche, des outre-mer, de la transition écologique, du travail, n'en jetez plus.
- Tant que les politiques n'auront pas compris que le sport, ce n'est pas qu'un match de foot improvisé dans un jardin, avec un ballon en plastique ou 10 minutes de course à pied entre le travail et la gare, le budget fera partie systématiquement des sacrifiés en période de crise budgétaire, c'est-à-dire tout le temps en France.
- Nous vous posons la question.
- Héritage des JO, la lourde baisse du budget consacrée au sport, vous semble-t-elle logique ou incohérente ? Parce que vous n'êtes pas obligé d'être d'accord avec ce que je viens de vous dire.
- Voilà, c'est ça Sud Radio, le parlons vrai de Sud Radio.
- Notre coup de projecteur à 18h40.
- Plus d'un Français sur trois ne partira pas en vacances cet été.
- C'est un chiffre qui interpelle.
- Surtout dans un pays où les congés payés sont un droit fondamental.
- Derrière cette réalité se cachent des causes bien concrètes, comme l'inflation qui grignote les budgets.
- Pour beaucoup, partir quelques jours, même à proximité, est devenu un luxe inaccessible.
- La liberté de partir en vacances se transforme aujourd'hui en frustration pour des millions de foyers.
- Certains renoncent par choix, mais la majorité par contraintes économiques.
- Des chiffres qui montrent notamment une fracture grandissante entre les catégories sociales.
- Il y a ceux qui ne peuvent pas, ceux qui vont à l'économie, ceux qui comptent chaque sou, et qui préfèrent l'étranger, souvent meilleur marché.
- Ceux qui sont accro à nos régions et territoires.
- À quel groupe appartenez-vous ? Dites-nous sur le compte X de Sud Radio.
- La question est la suivante.
- Plus d'un Français sur trois n'est pas parti en vacances.
- Et vous, quelle est votre situation ? 1. Je ne pars pas du tout.
- 2. Je pars moins.
- 3. Je pars à l'étranger.
- 4. Je pars en vacances.
- Et 5. Je pars en Rouaix.
- Non, c'est le 4, c'était je pars en France.
- Oui, voilà, j'ai dit quoi ? En vacances.
- En vacances.
- Voilà, voilà, les vraies voix de Sud Radio.
- Vous pouvez nous appeler, vous avez compris, au 0826 300 300.
- Et puis, nos éditorialistes du jour.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Nous sommes avec l'honorable Joseph Touvenel, vice-président du Centre Européen des Travailleurs.
- Comment ça va, mon cher Joseph ? Très bien.
- Je vais vous rapprocher du micro.
- Il faut que je rapproche le micro.
- Vous êtes un peu loin.
- Ce n'est pas une contrepétrie.
- Non, non, non, non, non plus.
- Alors, on a, Judith, quand même, un duo qui marquera l'histoire des vraies voix.
- Parce qu'on a une légende du syndicalisme et une légende de l'entrepreneuriat.
- Rien, quand même.
-...
Transcription générée par IA