Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- « Dis la vérité, dis la vérité, dis la vérité, dis la vérité... » Oui, oui, oui, l'homme est pâle, il dit la vérité, la vérité, mais à chacun sa vérité.
- Écoutez cet échange entre le journaliste Benjamin Duhamel et l'ancien Premier ministre Dominique Villepin, qui a, dit-on, dit-on, des ambitions présidentielles pour 2027.
- Eh bien, il l'interrogeait, effectivement, sur ses activités.
- Les activités, évidemment, de Dominique Villepin. Écoutez, c'est très intéressant.
- « Qui sont vos clients ? Avec qui est-ce que vous travaillez ? » « Mes clients sont des entreprises... » « Internationales ? » « Pas toujours. » « Notamment ? » « Ou dans des pays. » « Mais quels pays, par exemple ? » « Surtout des entreprises françaises, en l'occurrence, travaillant vers l'international.
- Et donc, ce sont des entreprises qui n'ont aucune caractéristique, d'un lien avec des États, et qui pourraient hypothéquer ma propre liberté. » « Mais dans quels pays étrangers, par exemple ? » « Mais dans quels pays étrangers ? Pas dans les pays que vous soupçonnez, M. Duhamel.
- C'est-à-dire ? » « C'est-à-dire ? Vous soupçonnez des États du Golfe ? Il n'y en a pas. » « Je soupçonnerais, moi. Je vous demande précisément, puisqu'il y a une sorte de... » « Je vous le dis. » « Ça revient régulièrement. Mais alors, avec quels pays, par exemple ? Avec quelles entreprises étrangères est-ce que vous travaillez ? » « Je ne travaille pas, aujourd'hui, avec des entreprises étrangères, autres que des entreprises ayant pignon sur rue et tout à fait conformes. » « Par ailleurs, M. Duhamel... » « Mais l'idée n'est pas de parler de la conformité. L'idée est de savoir, là encore, en souci de transparence... » « M. Duhamel. M. Duhamel. » « Avec quels pays est-ce que vous travaillez ? » « Mais donc, vous ne souhaitez pas le dire. Il y a une sorte de confidentialité. » « Je travaille. J'analyse le monde. Je donne des conseils sur les évolutions du Sud global, la situation en Asie, l'évolution de l'Amérique latine... » « Mais vous pouvez nous donner un exemple, par exemple, d'une entreprise étrangère avec laquelle vous travaillez ? » « Mais, M. Duhamel, par définition, je suis tenu. » « Je suis tenu, M. Duhamel. Écoutez, c'est assez beau comme entretien journalistique. C'est intéressant.
- Pardon, moi, je peux vous dire pour qui vous travaillez, mais je travaille pour Sud Radio. » « Ah là là, oui, non, je dis... » « Eh bien, Dominique de Villepin, il pourrait dire aussi, attendez, pour quelles entreprises il travaille.
- Ou en tout cas, pour certains, même pour certains pays, ce n'est pas déshonorable. » « Ah non, non, non. C'est extraordinaire. M. Duhamel. M. Duhamel. M. Duhamel. » « Non, non. Je n'ai pas à dire. Secret professionnel. » « Mais attendez. » « Quel secret professionnel ? S'il travaille pour la DGSE, pour les renseignements, ça, je comprends très bien. » « C'est intéressant. Et puis après, c'est intéressant, Dominique de Villepin, vraiment, je ne sais pas si c'est la vérité si je mens ou la vérité si je dissimule. » « Après, c'est le voile. Écoutez ce qu'il dit. Benjamin Duhamel, je te rejoins sur le voile que certaines jeunes filles portent. » « Très petites filles, même. Écoutez. » « Mais, M. Duhamel, dans notre pays, dans notre République, ce n'est pas à moi d'apprécier si le voile... » « Sur des fillettes ? » « M. Duhamel, ce n'est pas à moi d'apprécier. Je ne suis pas couturier. Je ne vais pas aller mesurer la taille du voile. » « C'est pas une question de couture, là. C'est une question, pardonnez-moi, d'égalité femme-homme et de savoir ce que l'on est si c'est plus d'un rosé à des fillettes. » « Nous rentrons dans la sphère privée. » « Et nous rentrons dans ce qui est le champ de la laïcité. » « Écoutez, nous avons une grande information. Un scoop. Dominique de Villepin n'est pas couturier. » « Ben voilà, c'est déjà une grosse information. Et maintenant,...
Transcription générée par IA