Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- « Fais ce que je dis, pas ce que je fais. Fais ce que je dis, si tu fais comme moi, tu es fou. » Ouais, ouais, ouais, Johnny Hallyday, « Fais ce que je dis, pas ce que je fais ».
- Alors, de quoi parle-t-on ? Eh bien écoutez, on va vous donner un exemple.
- Euh, Mathieu Pigasse, qui est à la fois un banquier, qui possède un certain nombre de journaux et de médias, et il vient de faire hier, d'ailleurs, un tweet, un sur X, bien sûr, et il s'en prend, et c'est son droit le plus strict et même le plus légitime, il est indigné.
- « L'extrême droite », écrit Mathieu Pigasse, « L'extrême droite achète des comptes info suivis d'un bar 10 millions de jeunes sur X, Instagram et TikTok. Elle infiltre les réseaux sociaux, l'extrême droite, bien sûr, dicte les récits, instrumentalise les faits divers. Ils veulent s'installer dans les esprits.
- Ce n'est pas une tendance, c'est une stratégie politique, cibler les atouts, manipuler l'info, masquer la haine derrière des mèmes. Nous leur opposerons des faits, de la nuance, de la culture, du courage.
- Nos médias sont dédiés à ce combat. Ils ne reculeront pas. Voilà, c'est la résistance.
- C'est vraiment l'occupation de l'extrême droite qui, comme chacun sait, possède la quasi-totalité des médias, oui, le service public et autres. Mais quelle extrême droite ? On va en parler.
- Où est le sens de la nuance ? Parce que, en janvier 2025, donc en janvier dernier, le même Mathieu Pigasse disait dès là la chose.
- « Je veux mettre les médias que je contrôle dans le combat contre la droite radicale. » Très bien aussi, voilà. Alors donc, il achète des médias.
- Il se rend actionnaire de médias et qu'il faut qu'il contrôle dans le combat contre la droite radicale.
- Très bien. Alors moi, je voudrais poser une question à Mathieu Pigasse et à tous les autres qui veulent se répondre.
- Mais vous croyez que c'est ça, le combat ? Est-ce que le combat, ce n'est pas d'abord dans cet univers de fake news, dans cet univers de désinformation qui touche tout le monde et pas seulement les réseaux sociaux loin de là, qui touche la presse, qui touche la radio, qui touche la télévision ? Est-ce qu'il faut choisir en fonction, effectivement, de son combat ? C'est-à-dire que, effectivement, dites-moi, le ciel, si, par exemple, je n'aime pas la blanquette de Vaud, c'est le cas de le dire, et que j'apprends que Marine Le Pen aime la blanquette de Vaud, je suis le péniste, c'est n'importe quoi.
- Il s'agit de mettre les médias que je contrôle dans le combat contre la droite radicale ou il s'agit de mettre les médias au cerveau ? Oui, c'est ça.
- Oui, c'est ça.
- C'est la provise de la vérité et de l'enquête et de ne pas choisir en fonction de l'étiquette.
- Est-ce qu'il n'est pas le temps ? Pourquoi vous comprenez, pourquoi vous croyez que la presse n'est plus écoutée de moins en moins ? Pourquoi vous créez que les médias, on y croit de moins en moins ? Parce qu'au lieu de se livrer à cette guéguerre idéologique en mettant le saut de la famille sur certains et les têtes de gondole sur d'autres, c'est comme ça qu'on fait ? Ça s'appelle ça, la presse ? La formation ? Ou ça s'appelle la déformation au niveau de qui ? Voilà.
- Alors Mathieu Pigasse, franchement, si vous êtes un excellent banquier d'affaires, vous devez l'être.
- Occupez-vous, et avec vos médias, de chercher vraiment les faits et l'enquête et non pas le plaquage d'étiquettes et le revoi de la censure.
- André Bercoff, on se retrouve dans un instant sur Sud Radio et pour comprendre ce que vit actuellement le peuple iranien, André, et ce qu'il endure surtout depuis 46 ans.
- Sous l'emprise d'une des dictatures, il faut le dire, les plus barbares au monde, nous allons donner la parole à une femme exceptionnelle.
- Elle s'appelle Mona Jafarian, André, elle est franco-iranienne.
- Et depuis plus de deux ans, elle se bat pour que son peuple, qui...
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