Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Fallait pas me quitter du bois, il est beau le résultat.
- Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là.
- Et ben je vais vous dire, je vais vous dire, qu'est-ce que ça a à voir avec Sabine Paturel.
- Et ben ça a à voir que pratiquement quelque part, on a l'impression que Donald Trump regarde les gouvernements israéliens et les ayatollahs de l'Iran, il dit vous faites que des bêtises quand je suis pas là.
- Vous dites, hé Bercov t'exagères, il dit pas ça Donald Trump, il dit pas ça.
- Et ben écoutez, écoutez, on va traduire, écoutez.
- C'est un débat que j'ai jamais vu avant.
- Le plus gros débat que nous avons vu.
- Je ne suis pas heureux avec Israël.
- Tu sais, quand je dis, ok, maintenant vous avez 12 heures, vous ne sortez pas dans la première heure et vous mettez tout ce que vous avez sur eux.
- Donc je ne suis pas heureux avec eux, je ne suis pas heureux avec l'Iran non plus.
- Mais je suis vraiment heureux si Israël sort ce matin, parce qu'il y a un roquet qui n'a pas tombé, qui a été tiré, peut-être par erreur, qui n'a pas tombé.
- Je ne suis pas heureux avec ça.
- Vous savez quoi, nous avons, nous avons en fait deux pays qui ont été en lutte pendant si longtemps.
- Et ben voilà, et ben qu'est-ce qu'il dit ? Il dit, oui, oui, enfin je ne comprends pas, on a fait la cessez-le-feu.
- Je leur ai dit, vous avez 10 heures, vous avez 12 heures, imaginez-vous qu'Israël, et ben il va dropper, il va renvoyer des tas de bombes pendant, alors que c'était déjà le début du cessez-le-feu.
- Je ne suis pas content, je ne suis pas content, je ne suis pas content.
- Je ne suis pas content avec l'Iran, mais je ne suis surtout pas content avec Israël.
- Ce n'est pas bien, etc.
- Et puis il ajoute, il ajoute devant ce parterre de journalistes, il dit, vous avez vu, vous savez ce qu'il se passe avec ces deux pays-là, Iran et Israël ? Et ben ça fait tellement longtemps qu'ils se bagarrent, qu'ils ne savent même pas pourquoi ils se bagarrent.
- What the fuck ? Ils ne savent même plus ce qu'ils font.
- Intéressant, un langage diplomatique vraiment nouveau, là on va renseigner ça sûrement au Quai d'Orsay.
- Ça va être intéressant de voir les Stéphane Séjourné, ou même les Villepin, vous imaginez Hubert Védrine ou Villepin parler comme ça, non, non, c'est pas possible, c'est pas possible.
- Après, après il s'est calmé.
- Il s'est calmé là ce matin, il a dit, non, non, je suis très content, je suis très fier d'Israël, car les avions ont fait demi-tour, il est fier d'Israël parce que les avions ont fait demi-tour, et puis l'Iran, ils ne vont plus enrichir quoi que ce soit, d'ailleurs si l'Iran recommence à enrichir de l'uranium, nous frapperons à nouveau, voilà, écoutez, nous on va continuer, on fait le cessez-le-feu, ça va marcher, tout va marcher, écoutez, ça on verra, ça c'est un vieux pieu, ou pas, et ça c'est intéressant, parce que, au fond, aujourd'hui, il y a un changement, en tout cas déjà, à part tous les bouleversements géopolitiques que l'on connaît, et les plaques tectoniques qui sont mises en marche, il y a un changement de vocabulaire, alors c'est peut-être propre à Trump, mais c'est en train de se faire, et encore une fois, on verra avec l'OTAN que ça va continuer.
- Voilà, ça s'appelle qu'un éléphant, et bien ça trompe beaucoup.
- Merci.
- .
Transcription générée par IA