Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
- Nicoletta, Nicoletta, la musique, et oui, bien sûr, bien sûr, et on le sait, on le sait, la musique adoucit les mœurs, mais oui, c'est une vérité de la palice.
- Ah non, c'est plus une vérité de la palice depuis quelques temps.
- Comment ? La fête de la musique, Jacques Lang, les années Mitterrand, 1980, c'était formidable, d'ailleurs, c'est vrai, qu'elle a su, tout le monde doit faire de la musique, la musique partout, c'est pour tout.
- Sauf que là, là, ça vient de se passer, c'est le 21 juin, c'était samedi.
- Alors, à Paris, bon, 1500 blessés, donc 14 en urgence.
- Absolue, ça veut dire proche du coma, 6 personnes poignardées, 145 victimes de piqûres, 51 voitures brûlées, 13 policiers blessés, dépiages, mais, mais, regardez, tout ça n'est pas grand-chose, comme dit le préfet de police, écoutez.
- La fête de la musique, elle a eu lieu, et elle s'est bien passée, voilà.
- Il n'y a pas eu d'incident majeur.
- Bravo.
- Bravo, Laurent Nunez, tout va très bien, madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien.
- Alors, c'est quoi ces piqûres ? Eh bien, oui, un certain nombre de dizaines de femmes se sont plaintes qu'on les avait piquées.
- Alors, piquées à quoi ? Des seringues à la drogue, à la kétamine, on ne sait pas.
- En tout cas, en tout cas, ce qui est quand même intéressant, c'est qu'on a vu les images.
- Alors, effectivement, la fête de la musique a eu lieu, dit Laurent Nunez.
- Il ne manquerait plus qu'elle n'ait pas eu lieu, qu'elle n'ait pas lieu.
- Alors, je veux bien et heureusement que la police...
- C'était là pour empêcher un certain nombre de choses, ça aurait été pire.
- Enfin, franchement, des gens qui se font tabasser.
- On a vu les images, ce n'étaient pas des images d'intelligence artificielle.
- Voyons des gens en train de se prendre des coups de pied à la tête, des coups de pied un peu partout, etc.
- Et puis, autre chose, je voudrais juste dire, il y a des gens, des extrémistes, des gens vraiment qui n'ont rien à voir.
- Encore une fois, ne confrontons pas la religion avec les extrémistes et les politiques.
- Mais écoutez ce que disait quelqu'un, et il y en a eu plusieurs sur les réseaux sociaux.
- N'allez pas à la...
- N'allez pas à la fête de la musique, écoutez.
- Il n'y a pas de fête de la musique ici, c'est mosquéen.
- Donc toi, tu vas monter sur Paris, tu vas aller faire la fête, tu vas aller rigoler avec les gens, tu vas consommer alors que déjà tu n'as pas d'argent.
- Ton compte, il est vide et tu veux quand même aller à la fête.
- Tu vas te mélanger avec les filles là, et les filles, tu vas te mélanger avec les garçons là.
- Tout ça pourquoi ? Pour en plus te faire piquer, et en plus tu vas prendre plein de péchés.
- Donc toi, en fait, j'ai capté, tu ne veux pas sortir de la matrice, en fait.
- Toi, tu veux rester bloqué avec les gens, tu ne veux pas être différent.
- Il y a une partie de la population qui reste dans la conscience et qui continue à faire la fête, et tu as une minorité qui ne pense qu'à évoluer et s'améliorer, et toi, tu préfères aller faire la fête.
- Explique-moi ta logique, s'il te plaît.
- Reste concentré, essaye de blinder tes poches et reste chez toi, on va à la mosquée, ça ne sert à rien.
- Voilà, voilà. Au nom de quoi ? Au nom de je ne sais quelle vision de la religion, non, non, non, la musique, ce n'est pas bien, la musique, c'est atroce, la musique, c'est pour les concerts, c'est les hommes aux veuilles d'un son, des femmes aux veuilles d'un son, de l'alcool, plein de substances illicites, voilà ce qu'on dit aux gens quand même.
- C'est quoi ? C'est ça la musique ? Ah bon, c'est une...
- Alors la musique, c'est ou ça, ou alors vous y allez et c'est la violence ? Eh ben dis donc, quel avenir, quel avenir ? Chante-t-on sous la pluie...
Transcription générée par IA