Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Woh woh woh, Y.T. ! Pendez-les tous ! Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les blancs ! Vous ! Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok ! Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les blancs ! En pendez-les blancs, effectivement, avant de parler de psychanalyse, de politique, et vous allez voir, ça va être tout à fait passionnant.
- Oui, on se dit, alors, la France, raciste systémique, disent les uns, racisme anti-blanc, disent les autres, mais en tout cas, on se dit, mais non, mais non, mais non, il n'y a pas de racisme anti-blanc, comme si, ou il y a du racisme, ou il y a du racisme partout, il n'y en a pas.
- Mais, écoutez, on va vous faire écouter, auditeurs de C'est Résistant, de Sud Radio, ce qu'a dit, dans un one-man show, Moustapha El Atrassi.
- Moustapha El Atrassi est un humor.
- Là, je ne sais pas si c'est de l'humour ou pas, vous en jugerez, c'est quand même assez parlant.
- Je vous, juste, je voulais vous dire avant que, pour ceux qui ne savent pas, Gouerre, quand on parle de Gouerre, dans un certain nombre, dans une géographie, Gouerre, c'est le blanc, hein, on l'appelle le Gouerre.
- Alors, écoutez, Moustapha El Atrassi.
- Nos frères algériens, on vous aime, merci de remplir mes salles, on est ensemble ici, on est unis, je vous le dis, pour la dernière fois, tout le temps qu'on perd à s'insulter entre Marocains et Algériens, c'est du températisme.
- Vous êtes dûs à insulter les Gouerres.
- Libérez du temps pour les Gouerres.
- Libérez du temps pour...
- pour les Gouerres.
- Votre amour, j'essaie de vous le rendre, tu vois, aux Tunisiens, parce que c'est vrai qu'il fallait que je fasse quelque chose de mon côté, toi, c'est très risqué ce que tu fais.
- Vous allez où ? Vous allez ? Mais pourquoi ? En vrai ? T'es Tunisien ? Bah t'es qui, alors ? T'es un Gouerre.
- Et alors ? Hein ? C'est fou, ça.
- Non mais c'est vrai.
- C'est une dinguerie, ce qu'on vient de vivre.
- J'ai fâché les Gouerres.
- On n'est pas mieux, là.
- Voilà, j'ai fâché les Gouerres, on n'est pas mieux, là, on est entre nous.
- Bon, écoutez, alors, c'est vraiment, il y a deux possibilités où on prend ça pour de la rigolade, vous savez, comme les blagues que faisaient Pierre Desproges et compagnie, ou alors, ça a un autre sens.
- Et ça a un autre sens parce qu'il y a un Gouerre, un Gouerre qui s'appelle Mathieu Kassovis, qui a déjà sévi au Festival de Cannes et qui dit des choses, alors, qui éclairent d'un jour tout à fait différent, et c'est Mathieu Kassovis qui explique Moustapha El Atrachi.
- Écoutez ce qu'il disait sur LCI hier dimanche.
- Je pense qu'il n'y a plus de français de souche, enfin, si, il y a des français de souche, ça s'appelle les fins de race.
- Ils vont se mélanger avec les autres, et tant mieux pour nous tous, et bienvenue, quoi, les gars, il n'y a aucune raison d'être énervés.
- Voilà, c'est intéressant.
- Il y a la position de Moustapha El Atrachi qui dit, bah, écoutez, les Gouerres sont partis, ben, on est entre nous, on n'est pas mieux entre nous, applaudissements et tout ça.
- Et vous avez le blanc, fils, voilà, qui, je ne sais pas, fils de, voilà, à moitié juif, à moitié, bon, enfin, peu importe, et qui dit, oui, oui, mais écoutez, les français de souche, ben, c'est les fins de race.
- Des fins de race.
- Vous savez ce que c'est, une fin de race, c'est-à-dire, ouais, enfin, et c'est intéressant, voilà, vous avez, effectivement, ce miroir à deux faces qui s'appelle quoi ? Le racisme, le séparatisme, le n'importe quoi, ou, attention, de l'humour, à vous de me dire.
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Transcription générée par IA