Retranscription des premières minutes :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- On parle beaucoup de liberté d'expression. On parle beaucoup de liberté, égalité, fraternité. J'adore. C'est sur les frontons de toutes nos institutions.
- Mais en même temps, les journalistes, c'est intéressant, ils passent leur temps à faire de nouvelles chartes.
- Tout d'abord, une charte de Marseille sur l'information et les migrations.
- Elle vient de sortir un certain nombre de journaux, de plateformes. On l'a signé très bien, un certain nombre d'agences.
- Mais quand on lit, effectivement, cette charte, je ne veux pas la lire entièrement.
- On se dit, est-ce que les journalistes sont des enfants qu'il faut...
- Il faut éduquer et il faut faire attention. Ils savent peut-être lire et écrire. Ils savent peut-être retransmettre.
- Mais il faut qu'ils soient disciplinés.
- Par exemple, c'est sur les migrations. Il faut savoir...
- Alors, prendre conscience que le sujet des migrations doit être traité de manière transversale.
- Les causes de mobilité humaine sont complexes et multifactorielles.
- Les angles de traitement doivent être exigeants et répéter ces différents prismes.
- Ah bon ? Parce qu'on les révèle plein, de part et d'autre.
- On a parlé des indignations à deux poids et deux mesures.
- On a parlé du woke.
- On a parlé du narratif qui nie toute réalité.
- Et il y en a.
- Eh bien, alors, voilà.
- Là, exposer les mécanismes de la désinformation et des stéréotypes sur les migrations en fournissant des informations vérifiées, sourcées et contextualisées.
- Voilà, un journaliste doit respecter la vérité, quelqu'un puisse être les conséquences pour lui-même et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
- Bon, écoutez, si c'est pour des banalités de base que vous dites, eh bien, tout le monde le sait, ça.
- Sauf que...
- Qui l'applique et pour qui ? Parce que ce qui ne se dit pas derrière, c'est l'illogie.
- Comme si le journaliste est une espèce de robot, soi-disant absolument neutre, objectif et tout.
- Voyez, par exemple, veillez à ne stigmatiser aucune population.
- Les journalistes doivent garantir, toujours dans cette charte de Marseille, que toute couverture médiatique respecte la dignité des personnes migrantes et s'interroger sur leur propre perception.
- Eh bien, la charte de Marseille recommande aux journalistes de le mentionner.
- De le mentionner, écoutez bien bien.
- De le mentionner.
- C'est l'origine, la religion ou l'ethnie que s'ils estiment que cela est pertinent pour l'information du public.
- Ah bon ? Et qui va juger de savoir ce qui est pertinent ? Est-ce que c'est le journaliste, avec son honnêteté, et Dieu sait s'il y a des journalistes honnêtes qui font leur boulot, ou c'est une commission, peut-être, de cette charte qui va décider de cela ? Qui va décider ? Et en fonction de quels a priori ? Vous voyez, l'hypocrisie fondamentale de cela est quoi ? Est que si je suis d'un bord ou d'un autre bord de ce qui se passe actuellement, en France et dans le monde, évidemment que je vais pendre, je vais pencher, je vais essayer d'aller vers tel.
- Et sous couvert de dire, ah, vous n'avez pas le droit de parler de ça, par exemple, par exemple, les statistiques ethniques, c'est valable dans énormément de pays sauf en France.
- Alors, si je parle de statistiques ethniques, est-ce que je respecte la charte des journalistes ou pas ? Et qui décide de cela ? Et si j'étais dans un autre pays, je pourrais le faire ? C'est incroyable.
- Une couverture journalistique équilibrée des migrations doit prendre soin de s'informer auprès de l'ensemble des parties prenantes, en particulier les premiers concernés.
- Bien sûr, cela dit, qui va me garantir que d'un côté comme de l'autre, on ne va pas raconter des histoires ? En fait, cette charte ne sert à rien.
- Simplement rappeler que les journalistes doivent évidemment travailler à enquêter, doivent évidemment travailler à prendre les parties des deux côtés.
- Mais dites-moi, dans la réalité, vous le savez très bien que beaucoup, beaucoup et la plupart du temps, je dirais, eh bien, il y a des informations biaisées, biaisées d'un côté comme de...
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