Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- C'est notre carte blanche au festival de l'été, le 54e festival interceltique de l'Orient qui a lieu jusqu'à demain soir.
- Et pour en parler, le musicien-producteur Jean-Philippe Maurras, directeur artistique du festival, bonjour.
- Bonjour.
- Alors dites-moi, j'imagine que depuis le 1er août, vous ne chômez pas ? On ne chôme pas, non. On est déjà là sur le dernier week-end.
- On a déjà 8 jours de festival, 8 jours de festival plein dans les pattes.
- Mais en tout cas, on attaque le dernier week-end, mais pleinement satisfait déjà de ce qui s'est passé au cours des 8 précédentes journées.
- Avec déjà un premier bilan par rapport au nombre de spectateurs, même si c'est un peu compliqué ? On est assez content. On est sur les chiffres de 2023, où on avait quasiment cogné le million de visiteurs sur le festival.
- Donc on devrait approcher très certainement ce chiffre à demain soir.
- Et donc voilà, en tout cas au niveau de la fréquentation, des spectacles, des billetteries, etc.
- On est au-dessus des chiffres de 2023, donc on a une très très belle édition.
- Et on a eu aussi une météo assez extraordinaire pendant 10 jours, parce qu'on n'a pas vu une goutte depuis à l'Orient.
- Donc pas une goutte depuis en Bretagne pendant 10 jours, il faut le dire.
- C'est ça. Il faut le rappeler, il fait toujours beau en Bretagne de toute façon.
- Alors cette année, vous vous mettez à l'honneur, les nations américaines, nos fameux cousins d'Amérique, de toutes les Amériques.
- Oui, l'idée a vraiment été de célébrer toutes ces communautés irlandaises, galloises, écossaises, bretonnes, que l'on retrouve surtout d'à côté, notamment américaines, d'Amérique du Nord, partie canadienne, comme la partie USA.
- Et voilà, c'est un peu de toutes ces migrations qui ont eu lieu au cours des 3-4 derniers siècles, et de tous ces Irlandais, Bretons et autres qui ont franchi l'Atlantique pour différentes raisons, mais qui au moins avec eux, s'ils n'avaient pas beaucoup de bagages, ils avaient moins leur langue, leur culture.
- Et ça, ça continue à perdurer. Donc c'est célébrer tout ça.
- Accents francophones, anglophones, différents depuis 10 jours sur le festival, et ça a vraiment été une thématique très porteuse et vraiment super.
- Et puis surtout en cette période de géopolitique divisée, preuve que par la musique et par les ponts culturels...
- Bien entendu, beaucoup de gens nous l'ont dit, et c'est vrai que même tous les Américains présents, même Canadiens présents, parce qu'ils sont quand même très influencés par rapport à leurs voisins immédiats, on dit ce qu'est la culture des pas de frontières.
- Exactement, la culture.
- Pour nous donner un petit peu, Jean-Philippe Maurras, ce soir-là, ou dans la journée aujourd'hui, samedi, quelques noms à l'affiche ? Là, ce soir, on innove un peu, on fait une très très grosse...
- Alors il y a toujours 12 scènes différentes sur le festival, il y a énormément de choses, donc je ne pourrais pas rentrer dans le détail, mais on fait une grosse nouveauté.
- Sur le gros site du festival, on fait une soirée électro, on appelait ça électrophile, puisque voilà, sur de l'électro-trade, et donc on attend plusieurs milliers de personnes sur cette soirée, donc avec tous les codes de l'électro.
- Alors c'est un peu une nouveauté, puisque le festival interceltique de Lorient, on pense souvent aux musiques traditionnelles et autres, mais non, on est aussi sur ces musiques dit contemporaines, où on a aussi des choses sur les différentes musiques celtiques que l'on peut retrouver effectivement sur ce festival.
- Oui, de toute façon, votre patte à vous, vous le disiez, c'est rajeunir le festival, sans oublier ses fondamentaux, mais voilà, c'est l'intergénérationnel.
- Exactement, c'est principalement de se dire, on est un festival, on a peut-être 54 ans, mais on est un festival de 2025, d'aujourd'hui.
- Donc on a la chance que les cultures celtiques soient vivantes, et bien cette diversité fait que c'est un festival qui évolue, que les musiques évoluent, et dans le bon sens.
- Et donc, non, non, c'est vraiment toujours le leitmotiv de ce festival.
- On ne fait pas un festival sur le passé, on n'est pas un...
Transcription générée par IA