Retranscription des premières minutes :
- En cette période de vacances où beaucoup d'entre vous sont certainement déjà au bord des plages, un chiffre accablant chaque minute l'équivalent d'un camion poubelle de plastique est déversé dans l'océan, c'est énorme.
- On en parle avec Alexandre Yachine, directeur général de la Fondation de la mer.
- Bonjour Alexandre Yachine.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, avec vous, on va parler de ce programme.
- Un geste pour la mer de la Fondation pour lutter contre la pollution plastique en mer.
- Alors j'imagine, programme d'autant plus réactivé et intensifié chaque été.
- Oui absolument, parce que l'été c'est le moment où on est par définition plus au bord de la mer.
- Mais en fait, ce problème de la pollution plastique, c'est un problème qui est devenu catastrophique à l'échelle de la planète.
- Parce que c'est un enjeu de protection de la biodiversité, un enjeu de protection de la santé humaine.
- Et aujourd'hui, d'une certaine manière, la créature a un peu échappé à son créateur, le plastique.
- C'est vrai qu'on disait dans les années 60, c'est fantastique, il y a des propriétés qui sont extraordinaires.
- C'est vrai, il est souple.
- C'est solide, résistant, étanche, fin, épais, pas cher.
- Sauf qu'aujourd'hui, on peut dire que le plastique c'est dramatique.
- Et pourtant, les sacs en plastique à usage unique sont censés être interdits en France.
- Alors oui, ils sont censés être interdits en France.
- Vous le dites bien, déjà il faudrait que les législations soient respectées.
- Et si les législations étaient véritablement respectées, on ferait déjà un pas qui est important.
- Mais en fait, on a un problème qui est un problème systémique à l'échelle de la planète.
- On se rend compte aujourd'hui que non seulement les fonds marins, vous le disiez, ce chiffre est invraisemblable.
- Un camion de poubelle qui se déverse dans l'océan chaque minute.
- En fait, c'est les fonds marins qui sont aujourd'hui complètement asphyxiés de cette pollution qui est invisible, mais qui nous atteint directement.
- Aujourd'hui, il pleut du plastique.
- Pourquoi il pleut du plastique ? Parce qu'il y a du plastique micro-fragmenté dans l'océan et qu'à travers l'évaporation, il pleut du plastique partout.
- Du plastique, nous, on va...
- On va en manger, on va le respirer, on va l'ingérer.
- Et aujourd'hui, on trouve du plastique même dans le placenta humain.
- Et c'est un drame qui a affecté toute la chaîne alimentaire.
- Alors, qu'est-ce qu'on peut faire ? Voilà, c'est ce que j'allais vous dire.
- Parce que vous soutenez beaucoup, beaucoup d'associations très engagées.
- Quel genre d'action impactante, vous pourriez nous citer, Alexandre Yachine ? Alors, notre programme En geste pour la mer, c'est un peu le World Cleanup Day tous les jours.
- C'est-à-dire qu'on a tous cette capacité à pouvoir devenir un acteur de la protéine.
- À la protection de l'océan et à lutter contre la pollution par les plastiques.
- Alors, évidemment, en adoptant des gestes citoyens, en respectant les législations, faire aussi mieux que ça, on peut s'informer en s'inscrivant à des newsletters comme celle de la Fondation de la mer.
- Et puis, on peut agir directement en participant, par exemple, à des collectes de déchets.
- Les programmes En geste pour la mer de la Fondation de la mer, ce sont des milliers de collectes de déchets qui sont organisées tout le monde, partout, tous les jours.
- Et donc, en se connectant sur le site de la Fondation de la mer, on a la possibilité, à côté de chez soi, parce qu'il y en a vraiment partout sur le territoire, de participer tous les jours de l'année, et évidemment, vous le disiez particulièrement au moment de l'été, à des opérations de nettoyage de la nature qui vont nous permettre de pouvoir mieux protéger l'océan et, in fine, je le disais, mieux protéger notre santé à chacun.
- On n'en sort jamais indemne de participer à une collecte de déchets.
- D'abord, on est effaré de voir la pollution qu'on peut trouver.
- Et puis ensuite, c'est quelque chose qui, véritablement, va nous impacter au point de modifier durablement nos comportements en tant que consommateurs, en tant que citoyens.
- Et après, on va vraiment devenir un ambassadeur.
- Un ambassadeur des éco-gestes, un ambassadeur de la protection de l'océan.
- Et d'ailleurs, sur votre...
Transcription générée par IA