Retranscription des premières minutes :
- Alors vous le savez, il y a une tradition, tous les matins sur Sud Radio, on dit bonjour à la France qui se lève tôt.
- A priori, là c'est la France qui s'est couchée tard, très tard, même à Saint-Gaudens.
- David, bonjour ! Bonjour Jean-Marie.
- Comment ça va ? Oh ben ça va excellemment aujourd'hui.
- Excellemment aujourd'hui, excellemment.
- Cette nuit, j'ai dit que vous vous étiez couché tard parce que vous avez fait la fête, vous avez fait la fête.
- Pourquoi ? Parce que vous êtes un supporter du Stade Toulousain.
- C'est ça, et je vais dire comme chaque année, depuis trois ans, même plus, on fait la fête, un certain samedi sort de l'année.
- Ouais, vous commencez à vous habituer.
- Ouais, c'est ça, mais bon, après c'était franchement un super match avec une très belle équipe de Bordeaux.
- Donc c'était super.
- Bon, par contre, maintenant, moi j'attends les commentaires de la presse de Laurent Marty.
- On va voir ce qu'il va nous sortir cette fois-ci.
- Pourquoi vous êtes dur toujours avec Laurent Marty ? Ben, parce qu'il n'a pas eu des mots de temps pour le Stade.
- C'est le Stade Toulousain, donc voilà.
- Et puis, bon, on m'a bien entendu parler de la mafia cassoulée, etc.
- Elle n'existe pas, la mafia cassoulée, vous le savez très bien.
- Bien sûr que non.
- La preuve, hier soir, il y a le Stade Toulousain qui a gagné, mais il y a d'autres Toulousains qui ont gagné.
- Yannick Bruch, Jean-Claude Herbie, Jean-Baptiste Poucs, le docteur Foucault.
- D'ailleurs, je me demande s'il n'a pas fait exprès de sortir Gael Barré, vous voyez.
- Donc c'est la mafia cassoulée, pardon.
- Mais non, en tout cas, il y a eu un sacré match quand même.
- Non, un sacré match.
- Ça a été beau jusqu'à la fin, je pense que c'est une des plus belles finales qu'on ait vues depuis les 30 dernières années.
- Oui, c'est ça, il y avait des fautes techniques un peu de part et d'autre.
- Les deux équipes étaient diminuées, c'est ça qui est très étonnant.
- Et à côté de ça, le combat a été d'une intensité et d'une durée incroyable.
- Normalement, Bordeaux était perdu.
- Ils égalisent à la dernière seconde, presque sur le coup de sifflet final.
- Ils arrachent la prolongation.
- Enfin, c'était absolument incroyable.
- Et on en arrive à se dire, mais qu'est-ce que ça aurait été s'il y avait eu Dupont, s'il y avait eu Bielbiaré, s'il y avait eu Ntamak jusqu'à la fin du match ? Ça aurait été extraordinaire.
- Je ne sais peut-être pas, vous voyez, peut-être pas.
- Moi, je pense qu'il y a eu ce supplément du fait d'avoir ces blessés.
- Donc, ça a sublimé les joueurs qui avaient envie de gagner pour eux et puis pour ceux qui étaient absents.
- Et ça a permis à des joueurs d'exploser.
- Le petit Graoum est fantastique.
- On l'a souvent critiqué, mais il a été fantastique.
- Côté Bordelais, ils ont eu deux cartes jaunes, mais bon.
- Là, c'est deux jeux.
- Mais bon, l'UQ a encore été impeccable.
- J'allibère un peu plus en dedans.
- Et donc, voilà.
- Et puis, il y a un Thomas Ramos stratosphérique.
- Et sans parler de Widi, sans faire de bref, toute l'équipe pourrait être citée.
- Mais je pense que le stade Toulousain, encore une fois, a été invité.
- Et d'ailleurs, c'est à la fin du match, lorsque Uomola leur demande d'avoir une grande pensée pour tous les disparus.
- Et je pense qu'il y a ce supplément d'âme aussi qui a joué.
- Oui, ce supplément d'âme, notamment, on le rappelle, cette année qui a été particulière pour le stade Toulousain, qui a commencé par la disparition du jeune Mehdi Nargissi.
- On en a parlé tout l'été et même presque toute l'année.
- Un drame absolument épouvantable au large du Cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud.
- Bref, beaucoup d'émotions, beaucoup d'intensité, évidemment.
- Et puis, quel match, quand même ! Bravo aux Toulousains.
- Bravo à vous aussi, David.
- Bon, vous n'habituez pas trop, parce qu'a priori, les Bordelais se renforcent toutes les saisons.
- Oui, mais vous savez, j'ai une peur.
- Ce n'est pas vraiment une peur.
- Mais rappelez-vous, à la grande époque de Clermont-Ferrand.
- Et Clermont-Ferrand, chaque fois...
Transcription générée par IA