Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Allez, nous commençons avec Hakim. Bonjour Hakim.
- Oui, bonjour.
- Comment ça va Hakim ? Oui, ça va très bien.
- Très heureux de vous avoir avec nous.
- Dites-moi, vous vouliez évoquer le cas de cette prof qui est suspendue dans Lyon, je crois, depuis le 31 mars parce qu'elle a demandé à sa classe, prof de lycée, de respecter une minute de silence pour Gaza, c'est cela ? Oui, je pense que ce qui est en train de se passer à Gaza est très très difficile et il y a beaucoup de jeunes qui réagissent sur ça parce que c'est quand même...
- Je vous rappelle que vous êtes prof, vous-même.
- Oui, oui, oui.
- Moi, si vous voulez, je ne l'aurais pas fait pour une raison très simple.
- C'est que, vous savez, le conflit s'importe en France, partout en Europe, aux Etats-Unis et sans doute aussi dans les salariés.
- Mais il faut essayer quand même d'avoir une position, surtout vis-à-vis des gamins, très équilibrée.
- Et il faut constamment rétablir les faits.
- Et à partir du moment où vous demandez une minute de silence pour les enfants de Gaza, par exemple, est-ce que la professeure a demandé une minute de silence pour tous ces jeunes gens qui sont morts le 7 octobre ? Vous voyez ? Oui, bien sûr.
- C'est-à-dire que ça n'a plus fini.
- Et il ne faut pas tomber dans le piège de M. Netanyahou et du Hamas qui consiste à diviser les gens.
- Oui, qui finalement se retrouvent.
- Quelque part, hein ? Oui, oui, bien sûr.
- Les deux, hein ? C'est exactement ce qu'ils veulent.
- Ils ont mis en danger tous les deux, le Hamas et M. Netanyahou.
- Ils ont mis en danger certains vivres ensemble dans le monde entier.
- Parce que quoi qu'on en dise, malgré tout, ça cohabitait.
- Vous voyez, en France, on a la communauté musulmane la plus grande d'Europe.
- On avait la communauté juive la plus grande d'Europe depuis de longues années.
- Et ça fonctionnait.
- Et là...
- Il ne faut pas tomber dans ce piège de se diviser les uns entre les autres.
- Ah, quel plaisir d'entendre ça, Hakim, le matin.
- On a besoin de ça, de besoin de dire à tous les extrémistes...
- Calmez-vous.
- Bien sûr.
- Calmez-vous.
- Bien sûr.
- Parce qu'on n'arrive à rien en étant dans l'extrémisme.
- Mais bien entendu.
- Bon.
- Bien entendu.
- Merci, Hakim.
- Il faut souhaiter que demain, les initiatives d'Emmanuel Macron avec l'Arabie saoudite, tout ça, il faut souhaiter que ça marche.
- Parce que les Israéliens, les pays arabes...
- Ils peuvent vivre ensemble.
- J'en suis sûr et certain.
- Mais merci, Hakim.
- Diane a déjà acheté sur Chine.
- Bonjour, Diane.
- Bonjour, tout le monde.
- Bonjour.
- Vous avez acheté sur Chine.
- Vous avez vu, j'avais le porte-parole de Chine avec moi tout à l'heure.
- Vous avez acheté sur Chine.
- Et je le soutiens.
- Oui, oui, tout à fait.
- J'ai acheté sur Chine.
- Mes enfants, les amis de mes enfants, tout le monde est ému.
- Parce que c'est la même chose.
- C'est ému, oui.
- C'est ému, pareil.
- Et pareil, c'est la même chose.
- Et je vais vous dire une chose.
- Alors, si on doit taxer eux, qu'on taxe toutes les boutiques de France.
- Toutes, toutes, toutes.
- Parce que toutes, c'est du chinois.
- Elles font fabriquer à l'étranger.
- Remarquez, ce n'est pas faux.
- Voilà.
- Toutes.
- Zara, H&M, Mango, beaucoup d'autres marques.
- Voilà.
- Tout le monde.
- Vous prenez les étiquettes.
- Et même les grandes surfaces.
- Vous prenez les étiquettes.
- Menden, Chine.
- Voilà.
- Et donc, il y a des boutiques chinoises en France.
- Il y en a de partout.
- Partout aussi.
- Il n'y a plus rien de français.
- C'est vrai que les boutiques...
- Les petits commerçants qui protestent contre Chine, finalement, ils vendent du chinois aussi.
- Voilà.
- Alors, moi, ça me fait assez rigoler.
- Quand vous les entendez tous outrer, nous, on regarde notre portefeuille.
- Et je crois qu'actuellement, ce que les gens regardent, c'est des économies.
- Et que les enfants, ou nous-mêmes, on puisse avoir des vêtements qui ne coûtent pas cher et qu'on peut échanger normalement.
- On regarde notre pouvoir d'achat.
- Eh bien, merci, Diane, de cette réaction.
- C'était très intéressant.
- Vous êtes à Perpignan.
-...
Transcription générée par IA